Une responsable de l’ONU a été destituée de son poste pour avoir condamné les tirs de roquettes du Djihad islamique sur Israël pendant l’opération Aurore.
Sarah Mascroft était jusqu’à aujourd’hui la présidente du ”bureau de coordination de l’ONU de l’aide humanitaire dans les territoires palestiniens occupés”.
Alors que l’opération Aurore se terminait, elle s’est réjouie sur Twitter du cessez-le-feu, elle s’est déclarée ”soulagée de voir un accord de cessez-le-feu mettant fin aux actes d’hostilité qui nuisent à la fois aux civils palestiniens et israéliens. Ces tirs de roquettes aveugles du Jihad islamique provoquant des représailles israéliennes sont à condamner. La sécurité de tous les citoyens est une question clé et le cessez-le-feu doit être respecté.”
A peine publié son tweet a suscité de violentes réactions de la part des Palestiniens qui y ont vu une prise de position unilatérale. Face au tollé, Mascroft s’est empressée d’effacer le tweet et d’en écrire un autre pour présenter ses plus plates excuses: “Un de mes tweets précédents était alimenté par de fausses informations et je l’ai supprimé. Je m’excuse sincèrement pour mon mauvais jugement. Tous les citoyens, partout, doivent vivre en paix”.
Puis son compte Twitter a été carrément fermé.
Mascroft aurait subi des pressions de sa hiérarchie pour mettre un terme à la polémique de cette façon. Par ailleurs, le porte-parole du bureau de coordination de l’aide humanitaire de l’ONU a confirmé qu’elle quitterait son poste et serait affectée à d’autres fonctions.
En Israël, on a suivi de près cette affaire et on condamne ”l’hypocrisie des Nations Unies dès qu’il s’agit d’Israël”. En effet, le seul tort de Mascroft aura été de condamner le tir de plus de 1000 roquettes en trois jours sur la population civile israélienne.