Lorsqu’elle était âgée de 12 ans, Anat Lévy a échappé au tristement célèbre attentat du « bus sanglant ». Le 11 mars 1978 un commando terroriste du Fatah arrivé par mer avait assassiné plusieurs personnes sur la route du littoral avant de prendre en otages les passagers d’un autobus. Après une longue course-poursuite un affrontement avait eu lieu entre une partie des terroristes et la police pendant que le reste du commando tirait sur les passagers. Le bilan fut particulièrement lourd: 35 Israéliens tués et 71 blessés. L’une des terroristes, Dalal Al-Mughrabi est encore aujourd’hui décrite comme une héroïne nationale par Mahmoud Abbas et de nombreux lieux ont été nommés en sa mémoire.
Parmi les victimes se trouvaient aussi le papa d’Anat Lévy ainsi que deux de ses frères. Anat avait été blessée. Trente-sept ans plus tard, elle vient de réussir avec brio son stage d’officier de police et a été désignée « major de promotion » parmi vingt officiers.
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