Elisabeth Tzurkof, citoyenne russe et israélienne, est retenue en otage par une milice chiite en Irak.
Tzurkof a été capturée alors qu’elle était sur le sol irakien. Un responsable israélien a expliqué qu’elle était entrée en Irak en sachant que la loi israélienne lui interdisait de le faire et en utilisant son passeport russe. Il ne s’agissait pas de son premier séjour dans ce pays.
Tzurkof est une universitaire, doctorante à Princeton sur le sujet du Moyen-Orient et des aspects relatifs à la Syrie, au Liban et à l’Irak. C’est dans le cadre de ses travaux universitaires qu’elle s’est rendue en Irak. Elle était facilement repérable puisqu’elle se rendait dans différents endroits pour interviewer des gens.
Son enlèvement date de la mi-mars.
Jusqu’à maintenant, Israël agissait dans l’ombre pour tenter d’obtenir sa libération. Mais l’information a été divulguée dans la presse internationale.
Pour Israël, il ne fait aucun doute que la milice chiite qui l’a enlevée était motivée par le fait qu’il s’agissait d’une étrangère et que ce groupe est lié à l’Iran.
Par ailleurs, Israël dément les rumeurs véhiculées dans la presse internationale qui présente Tzurkof comme une agente des services spéciaux israéliens.
La Russie est également impliquée dans les pourparlers pour sa libération ainsi que les Etats-Unis puisqu’elle se trouvait en Irak pour un travail dans le cadre de ses études dans une université américaine.
Le bureau du Premier ministre israélien a indiqué qu’Israël tenait l’Irak pour responsable des conditions dans lesquelles est détenue l’otage.