A la fin de la semaine, une fête de Pourim doit se tenir dans le Neguev en présence de dix ex otages, d’un millier de rescapés du festival Nova et de familles endeuillées.
Cependant, les organisateurs n’ont toujours pas obtenu les autorisations nécessaires pour la tenue de cet événement.
D’après les informations rapportées par Yossi Yeoshoua, correspondant militaire de la chaine I24 News en hébreu, les forces de sécurité sont réticentes à autoriser une telle fête, notamment en raison des mouvements de troupes à la frontière égyptienne dans le Sinaï.
La police exige des organisateurs une autorisation de l’armée indiquant qu’il n’y a pas d’objection à la tenue de l’événement et qu’elle est prête à en assurer la sécurité. Tsahal, quant à elle, a indiqué qu’une telle autorisation ne peut pas être obtenue à l’avance : « Les évaluations des risques sont effectuées par l’armée à proximité de l’événement lui-même. »
Dans une lettre adressée aux producteurs de la fête, le commandant du poste de police de Segev Shalom a mentionné la situation sécuritaire tendue, le mois du Ramadan et la tentative d’attentat dans des bus à Bat Yam il y a quelques semaines.
Il a également écrit qu’il faut « prendre en compte le fait que la zone où doit se tenir l’événement est située à 15 km de la frontière égyptienne, sachant que l’Egypte s’arme et a déployé de nombreux chars à la frontière ».
Les organisateurs de la fête ont saisi le tribunal et demandent d’obliger la police à permettre la tenue de la fête.