Ces dernières semaines, les députés de la liste arabe se sont distingués par leurs attaques contre des policiers.
Le chef de la liste, Ayman Oudeh a purement appelé les policiers arabes à la mutinerie, créant l’indignation dans la classe politique.
Puis ce fut au tour d’Ahmad Tibi de s’interposer entre des policiers et un délinquant arabe qu’ils étaient en train d’arrêter. Son intervention avait permis au délinquant de s’enfuir avant d’être rattrapé quelques mètres plus loin par la police.
Enfin, Ofer Kassif avait frappé un policier sur la tête alors que celui-ci faisait son travail en empêchant les voitures d’accéder à une manifestation au sud de Hevron.
Les députés se sont réfugiés derrière leur immunité parlementaire pour échapper à des poursuites. Or, des plaintes ont été déposées devant la conseillère juridique du gouvernement habilitée à recommander l’ouverture d’une enquête contre des députés. C’est précisément ce qu’a fait Gali Baharav Myara.
Ainsi les trois députés sont désormais exposés à une enquête de police pour répondre de leurs agissements.
Rappelons qu’après les faits, la police avait réclamé dans une lettre à la conseillère juridique du gouvernement, l’autorisation d’ouvrir une procédure pénale contre Kassif et Tibi. L’association des femmes de policiers avaient aussi lancé un appel dans ce sens, afin que leurs maris ne soient pas abandonnés dès qu’il s’agit d’une infraction commise par un député. Le policier frappé par Kassif a, de son côté, porté plainte contre lui.