Le tribunal de district de Jérusalem a prononcé un verdict qui est aux antipodes de l’image qui est véhiculée à l’étranger par des ONG israéliennes concernant Tsahal ou les forces de sécurité israéliennes en général.
Les juges ont repoussé l’appel fait par un garde-frontière qui avait été condamné pour avoir frappé à Hevron un Arabe palestinien qui le narguait pendant qu’il gardait un suspect. Le garde-frontière a été condamné à deux-cent heures de travaux d’intérêt général, trois mois de prison avec sursis et à verser des indemnités au plaignant qui l’avait provoqué.
Dans leurs attendus, les juges indiquent que « l’acte commis par le garde-frontière est de nature à porter atteinte à l’image d’Israël et à sa police en particulier ». Les magistrats ont refusé de tenir compte du passé irréprochable du garde-frontière, de ses excellents états de service ou des circonstances d’extrême tension dans laquelle se trouvent les forces de sécurité qui font face aux provocations permanentes des Arabes palestiniens: « Même dans une situation sécuritaire délicate et explosive, et justement pour cela, il faut diffuser un message clair et limpide à ces policiers qui sont en première ligne afin qu’ils ne portent pas atteinte inutilement à des civils innocents »!
Les avocats de garde-frontière ont vainement tenté de faire annuler l’accusation en expliquant que la « victime » n’avait subi aucun préjudice physique et qu’une condamnation allait entraver la carrière de cet excellent élément de la police.
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