A l’occasion de la journée internationale de l’enfant qui a lieu le 20 novembre, le bureau national israélien des statistiques a publié des données selon lesquelles 3.09 millions d’enfants et d’adolescents (entre 0 et 17 ans) vivent en Israël. Plus des deux tiers de ces enfants sont juifs.
Par ailleurs, le nombre moyen d’enfants par femme en Israël est de 3. A titre de comparaison, en France, il est autour de 1.8.
En 2021, 185040 bébés sont nés en Israël – 95265 garçons et 89775 filles.
C’est en Judée-Samarie que l’on enregistre la plus forte proportion d’enfants: ils y représentent 47.9% de la population globale de la région. En d’autres termes, en Judée-Samarie, près d’un habitant sur deux a entre 0 et 17 ans.
Dans le secteur de Jérusalem, cette proportion est de 40.1%, dans celui de Haïfa 28.5% et dans celui de Tel Aviv de 26.7%.
La ville de plus de 100000 habitants dans laquelle vivent le plus d’enfants par rapport à la population globale est Beth Shemesh (51.9%) puis Bné Brak avec 48.1% et Jérusalem avec 39%. En bas de classement, se trouvent Tel Aviv et Bat Yam avec respectivement une proportion de 21% et 20.5%.
92% des enfants israéliens vivent avec leurs deux parents. 8% vivent avec l’un des deux seulement. Parmi ces derniers 87% vivent avec leur mère.
Seuls 7% des enfants israéliens sont enfants uniques.
Sur le plan scolaire, Israël offre la possibilité aux jeunes de moins de 17 ans qui ont de bonnes capacités scolaires, d’entamer parallèlement à leurs cours à l’école, un diplôme universitaire. En 2021-2022, 2931 jeunes ont ainsi commencé une licence à l’université tout en étant encore au lycée.
Le bureau national des statistiques a également publié les chiffres de la délinquance juvénile en Israël. Entre 2005 et 2020, le nombre de jeunes présentés devant un juge pénal a diminué de manière significative en passant de 5922 en 2005 à 2116 en 2020, soit une diminution de 64.3%. Si la majorité des mineurs qui passent devant le juge sont juifs, leur nombre est à la baisse alors que celui des jeunes arabes est en augmentation.
En 2020, 94.4% des mineurs qui ont été jugés étaient des garçons.
Moins de la moitié des jeunes qui ont été jugés en 2020 ont été finalement inculpés.