Plus de dix ans après leur expulsion, un certain nombre d’habitants du Goush Katif ne rêvent que d’une chose : rentrer chez eux. Et pour réaliser ce projet, un comité s’est formé et est devenu très actif ces derniers temps.
Parallèlement aux efforts concrets qu’il déploie pour mettre au point un éventuel retour et envisager les moyens de renouveler une présence juive dans la région, il cherche des groupes ‘pionniers’ prêts à se lancer dans l’aventure. Et pour attirer l’attention du public, il a décidé de s’investir dans une vaste campagne d’information.
Arieh Odes fait partie de ce comité : interviewé par Makor Rishon, il a déclaré « qu’après l’opération Tsouk Eytan, ses amis et lui-même avaient compris que le moment était venu de parler d’un retour possible au Goush Katif ». Il a tout de même ajouté : « Nous ne pensons pas qu’il soit envisageable dans la conjoncture actuelle et nous comprenons qu’il ne s’agit pour l’instant que d’un combat pour une prise de conscience et d’un rêve qui sera long à réaliser. En même temps, nous commençons à nous préparer ».
Il a évoqué le sentiment de nostalgie qui a saisi de nombreuses familles qui, bien que réinstallées dans leur nouveau logement, ne se sentaient pas réellement « à la maison » et éprouvaient le désir de retourner au Goush Katif. Et de préciser : « Nous nous sommes inspirés également du mouvement des anciens du Goush Etsion qui, chaque année, après les commémorations au Mont Herzl en souvenir de ceux qui étaient tombés dans les combats, se rendaient dans la région de Tsour Hadassa et contemplaient de loin la région qu’ils avaient dû quitter en rêvant à leur retour. On peut apprendre d’eux que les rêves peuvent se réaliser ». Photo Flash 90