L’observatoire NGO Monitor a réussi à se procurer un exemplaire d’un rapport qui devait rester confidentiel jusqu’à sa publication prévue mardi. Il s’agit d’un rapport élaboré par l’ONG Human Rights Watch dont l’obsession anti-israélienne et même antisémite est notoire. L’Etat hébreu y est accusé de pratiquer “l’apartheid”, une “persécution ethnique” et de commettre des “crimes contre l’humanité”.
Il n’y est même plus seulement question d’une critique (infondée) de la politique de tel ou tel gouvernement mais d’une remise en cause du droit à l’existence d’un Etat juif. Par exemple, même le Néguev est décrit comme un “territoire occupé” : les Bédouins y sont qualifiés de “Palestiniens” et l’Etat d’Israël est accusé de “judaïser le Néguev dans l’espoir d’en chasser les Bédouins”!
NGO Monitor peut ainsi affirmer que ce rapport aurait tout à fait pu être rédigé par l’OLP ! C’est cette même ONG Human Rights Watch qui avait élaboré la fameuse “Liste noire” de l’ONU visant à boycotter non seulement les entreprises juives de Judée-Samarie, de la vallée du Jourdain, du Golan et de Jérusalem mais aussi des entreprises étrangères ou des établissements bancaires qui ont des liens commerciaux avec elles.
Rien d’étonnant si ce rapport “objectif” de 127 pages a été rédigé par un membre d’HRW Omar Shakir qui trabailleit en Israël mais fut expulsé en 2019 sur arrêt de la Cour suprême après qu’il ait été découvert comme activiste du BDS. Le rapport demande notamment la Cour pénale internationale de la Haye à poursuivre des responsables politiques et militaires israéliens, il appelle la communauté internationale à imposer un embargo à Israël, à interdire l’entrée de citoyens israéliens et à geler des avoirs israéliens dans les banques étrangères. Certaines formulations du rapport ressemblent à s’y méprendre à celles contenues dans une proposition de loi anti-israélienne déposée devant le Congrès américain par un lobby pro-palestinien lié à une organisation terroriste.
Mais plus grave encore et pas surprenant, des ONG israéliennes ont collaboré à la rédaction de ce rapport, à l’image de B’Tselem, Yesh Din ou Shovrim Shetika – toujours les mêmes – qui bénéficient d’un généreux financement étranger et bénéficient d’une immunité incompréhensible de la part des gouvernements israéliens successifs.
Le fondateur de NGO Monitor, Gerald Steinberg avait bien raison lorsqu’il disait que Human Rights Watch avait “totalement perdu sa boussole morale en tenant de diaboliser l’Etat d’Israël”.
Des “droits de l’homme” mais pas pour tous…
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