L’opposition syrienne a salué la communication faite dans la nuit à Munich annonçant un prochain cessez-le-feu en Syrie. Le porte-parole de la délégation des pourparlers de Genève a indiqué toutefois que les représentants des opposants syriens ne participeraient à aucune négociation tant que cet accord n’entrerait pas en vigueur et que la trêve ne serait pas respectée. Les bases de cet arrangement ont été fixées par les Etats-Unis et la Russie.
Les conversations à Munich ont donc pris un nouveau tournant un peu moins négatif que précédemment mais on est encore très loin d’une solution et d’un arrêt des combat. Et puis, bien évidemment, Daech et le groupe terroriste Jabhat Al-Nusra ne participent pas aux pourparlers et la Russie a déjà annoncé qu’elle continuerait à bombarder leurs bastions. Quant à la Grande Bretagne, elle a indiqué que ‘le plan visant à faire cesser les actes de violence ne pourrait réussir que si les Russes cessaient de bombarder les milices de l’opposition syrienne’.
C’est donc dans ce contexte très tendu que les représentants des grandes puissances occidentales et les délégués des Etats ont participé aux discussions, se disant décidés à agir plus efficacement auprès des groupes s’affrontant en Syrie afin de tenter de mettre un terme aux violences d’ici une semaine.
Par ailleurs, ils sont convenus de procurer une aide humanitaire aux habitants dans les villes assiégées et de relancer les négociations de paix à Genève. Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a admis, lors d’une conférence de presse commune avec son homologue russe Lavrov, que l’application des accords ne serait assurée que lorsque les groupes combattant sur le terrain les respecteraient.