La ministre de l’Education Yifat Shasha-Bitton a décidé de nommer son collègue de parti Dany Dayan pour occuper le poste vacant de président de Yad Vashem, l’institution suprême de la mémoire de la Shoah. De manière ironique, le candidat qui était pressenti depuis huit mois, Effi Eitam, avait été proposé par Zeev Elkin, aujourd’hui membre du même parti, alors qu’il était encore au Likoud.
L’argument apporté par la ministre pour justifier sa décision est que Dany Dayan “a une solide expérience dans la gestion de compagnies aux larges extensions”. Aucune référence à des compétences dans le domaine historique. Un critère étrange avancé par la ministre lorsqu’on se rappelle que les adversaires de la nomination d’Effi Eitam estimaient notamment qu’il n’avait aucun lien avec la Shoah, ce qui est d’ailleurs inexact.
Interviewé mercredi sur la chaîne Aroutz 20, Effi Eitam expliquait que la raison réelle de l’opposition à sa nomination, notamment l’opposition farouche de Yaïr Lapid, était due à la confrontation de plus en plus visible entre deux visions diamétralement opposées de la Shoah : celle, particulariste, qui y voit un événement unique et inégalé dans l’Histoire et qui enjoint le peuple juif à tout faire pour que cela ne se reproduise plus, et une autre, universaliste, post-sioniste et post-moderniste, en nette progression, qui y voit un événement similaire à tous les autres massacres, et qui pourrait être perpétré par n’importe quel peuple, y compris par les Juifs. La nouvelle définition de l’antisémitisme donnée par Yaïr Lapid la semaine dernière est l’exemple patent de l’influence grandissante de la deuxième thèse que combat Effi Eitam qui estime que Yad Vashem tend à se diriger vers cette nouvelle pensée.
L’ancien ministre et officier supérieur de Tsahal a également noté avec tristesse que les valeurs enseignées aujourd’hui dans Tsahal penchent davantage vers les avertissements à “ne pas devenir des bêtes” plutôt qu’aux valeurs traditionnelles d’une armée dont le rôle est de garantir le “plus jamais cela !”
Photo Yonatan Sindel / Flash 90
le probleme ce sont les post sionistes qui imposent leur agenda. Benett n’est rien, c’est Lapid qui commande tout et quand on voit ce qu’il a raconte sur l’anitisemitisme et le Kotel …. ils ne sont pas seulement incultes, ils sont post sionistes et ca c’est le gros probleme d’Israel
Benett ne voulait que le titre, il n’est qu’un premier ministre de façade. Lapid, le voyou a su manipuler cet être faible, et prendre les décisions qui instaure un état de fait. Ce Benett est un incompétent doublé d’un ego surdimensionnés. Il en est devenu aveugle et ne voit pas la destruction du pays que son comportement engendre. Le réveil sera douloureux.
Ne donnez pas autant de credit a Bennett. Il est aussi crapule et sournois que Lapid. Lapid ne lui a pas mis un gun sur sa tempe. Il a fait son choix en toute connaissance de cause. A son age, vraiment ? A-t-on besoin de l influencer ! Tout compte fait, ces deux crapules sont des vermines qui finiront tres mal.