« Nous ne nous réveillerons pas après le confinement dans un nouveau monde ; ce sera le même, en un peu pire. » (Michel Houellebecq)
L’auteur de Soumission, des Particules élémentaires et de nombreuses autres publications au succès international, est considéré par certains comme une sorte de prophète, et radicalement contesté par d’autres. Clairvoyant, son regard glaçant sur la société sonne trop vrai.
Les habitants de l’Hexagone ont de quoi trembler lorsqu’ils lisent ou écoutent Michel Houellebecq. D’autant plus qu’ils n’entrevoient pas la lumière au bout du tunnel covidien et ne peuvent donc même pas imaginer ce nouveau monde qu’évoque l’écrivain visionnaire.
Israël, lui, se porte mieux. Soudain, le monde et les médias étrangers nous observent avec tendresse, envie, et surtout avec une attention particulière. La Terre sainte est devenue le laboratoire du globe – et de Pfizer. Nous commençons à sentir un parfum d’après-guerre, mêlé à l’agacement que provoquent les trop nombreux fêtards et autres indisciplinés de Tel-Aviv, Bnei Brak ou Jérusalem. La colère monte également en pensant aux Israéliens enfermés dehors, exilés comme des étrangers. Dire qu’on est allé les sauver à Entebbe, et qu’on les laisse à présent hurler de désespoir à Paris ou ailleurs !
La grande question qui se pose porte sur ce lendemain de guerre : après avoir pleuré nos morts, retrouverons-nous ce que nous avons presque oublié depuis un an, une vie « normale », tranquille ? Avons-nous réellement envie de retourner aux spectacles, aux grandes fêtes, aux rassemblements, aux vacances à l’étranger, à la consommation à outrance ? Ou bien le Covid nous a-t-il ôté le goût du « superflu » ?…
Lire la suite sur LPH New numérique
Formulaire d’abonnement à LPH New