Sagiv Yehezkel est un joueur de football israélien qui évolue dans le club turc Antalyaspor. Hier soir (dimanche), il a marqué un but qui a permis à son équipe d’égaliser face à son adversaire.
Pour célébrer ce but, le joueur israélien a montré aux caméras un bandage sur sa main sur lequel était écrit: »100 days 7/10 ».

Ce geste de solidarité envers son peuple et les otages détenus à Gaza lui a valu d’être arrêté pour »incitation à la haine et hostilité » quelques heures plus tard.
Yehezkel se trouve toujours en prison à l’heure qu’il est et il doit être présenté devant un juge ce matin (lundi).
Le footballeur a expliqué aux directeurs de son club: »J’ai juste décidé de faire un geste humanitaire envers les otages israéliens à Gaza. C’était important pour moi de marquer les 100 jours de leur captivité. Je n’avais pas du tout l’intention de provoquer et d’émettre un avis sur le sujet. Je connais la sensibilité en Turquie, c’était juste un geste, rien de plus ».
Il a ajouté: »Pendant toute cette période en Turquie, je n’ai pas exprimé mon point de vue. Lorsque les dirigeants du club ont annoncé qu’il y aurait une cérémonie pour les morts à Gaza avant le match à Gazientep, ils m’ont permis de ne pas participer, je suis resté à Antalya et cela n’a posé aucun problème. J’ai juste montré un coeur et j’ai écrit 100. Ce n’était pas pour inciter à la haine, au contraire. Juste de l’empathie envers les otages qui se trouvent là-bas depuis tellement de jours. Pendant toute cette période, je me suis efforcé de rester concentré sur le football ».
Je ne comprends pas…Que font encore des joueurs Israéliens dans un jeu turc, alors que le gouvernement turc joue le jeu des ennemis d Israël !!?
Cette question demeure.
Il ne s’agit pas que de sportifs, mais nous devons scinder ceux que la destinée diasporique a placée ici ou là très généralement par naissance , et ceux qui ont délibérément choisi cet exil, pour satisfaire leur ambition, quelle qu’elle soit, et dont la descendance ou eux-mêmes, sera imposée par l’hostilité antisémite ambiante plus ou moins virulente…
La perception de cette hostilité dépend du degrés d’instruction et/ou de l’ambition à assouvir.