Personne ne se fait d’illusions sur les positions de l’Iran qui, malgré l’accord sur son programme nucléaire conclu à Vienne avec les grandes puissances, maintient une attitude extrêmement hostile à l’encontre d’Israël. Hussein SheikhoIeslam, conseiller du président du parlement iranien, l’a bien montré en déclarant tout simplement qu’il fallait « détruire Israël ».
Il réagissait aux déclarations du ministre britannique des Affaires étrangères Philip Hammond qui a assisté dimanche à Téhéran à la réouverture de l’ambassade de son pays, fermée depuis près de quatre ans après un saccage. A cette occasion, Hammond avait salué le rétablissement des relations de son pays avec Téhéran et parlé d’amélioration régulière de ces liens depuis l’élection en 2013 de Hassan Rohani, présenté comme un « modéré ».
Hussein SheikhoIeslam n’a pas été tendre non plus avec la Grande Bretagne, affirmant que « Téhéran n’oublierait jamais les actions colonialistes des Britanniques ». On peut rappeler dans ce contexte qu’avant d’exercer des fonctions politiques importantes, SheikhoIeslam faisait partie des preneurs d’otages qui ont pris d’assaut l’ambassade des USA à Téhéran en 1979.