Selon le site Walla, l’ancien chef d’Etat-major adjoint, Yaïr Golan serait en pourparlers avancés avec des cadres du Parti travailliste pour adhérer au parti et en briguer la présidence lors des prochaines primaires. Celles-ci sont prévues pour le mois de novembre mais la date fait l’objet de luttes internes, certains estimant qu’il faut d’abord désigner un président transitoire qui « remontera » le parti après sa déroute électorale avant de désigner un nouveau président.
Le nom de Yaïr Golan ne surprend pas. Ce général, prestigieux militaire par ailleurs, avait soulevé l’indignation lors de son discours de Yom Hashoah en 2016 en déclarant déceler dans la societé israélienne dès phénomènes rappelant les années 1930 en Allemagne. Une analyse grotesque que l’on entend aussi de la bouche d’un autre ancien général travailliste répondant au nom d’Ehoud Barak.
Ces propos de Yaïr Golan, très critiqués, y compris dans sa hiérarchie, sont très probablement pour quelque chose dans le fait qu’il n’a pas été choisi pour succéder à Gadi Eizencot à la tête de l’Etat-major de Tsahal. Après la désignation d’Aviv Kochavi, Yaïr Golan à quitté l’uniforme, et comme tant d’autres anciens généraux, il envisage une entrée dans la vie politique.
Photo Hadas Parush / Flash 90