Des informations de plus en plus précises se font entendre sur un début progressif de sortie de crise envisageable après les fêtes de Pessah. Il s’agit surtout de permettre au plus vite un redémarrage de l’activité économique. Mais le conseiller à la Sécurité nationale Meïr Ben-Shabbat a déjà prévenu que les choses iront très lentement et seulement après que toutes les précautions auront été prises. Il a également prévenu que “la routine qui suivra la période du Corona ne ressemblera pas à celle qui prévalait auparavant”.
Meïr Ben-Shabbat et le directeur-général du ministère de la Santé Moshé Bar Simantov ont planché sur un programme stratégique de sortie de crise tant sur le plan des restrictions de mouvement que sur les activités économiques. Ils ont présenté mardi soir devant le gouvernement un état des lieux de la propagation de la maladie ainsi que les mesures qu’ils préconisent pour y remédier puis entrer dans un processus de sortie de crise par étapes.
Dans les grandes lignes, les consignes de confinement seraient progressivement allégées après la fin de Pessah’, en tenant compte de la situation sanitaire, mais les écoles resteraient encore fermées. Les populations jeunes ainsi que les personnes guéries pourraient retourner sur leur lieu de travail. Après deux semaines, un allègement supplémentaire serait étudié. Pendant toute cette période, les tests de dépistages seraient encore multipliés, pour arriver à 30.000 par jours, selon les instructions du Premier ministre.
Meïr Ben-Shabbat a précisé que le pays se trouve encore dans la “zone dangereuse” et que ce programme ne pourra être mis en oeuvre qu’après Pessah’ au minimum, en fonction de la situation sur le plan de la propagation du virus. Il a donc averti qu’un relâchement précoce de la discipline sociale pourrait avoir des conséquences désastreuses.
Photo Hadas Parush / Flash 90