Pour les médias, Ayanie Hassan Ali, le responsable de l’attaque au couteau de deux militaires à Toronto dans un centre de recrutement lundi passé, est un «lone wolf terrorist» montréalais qui a une araignée au plafond. Autant dire un Séparatiste !
Chaque fois que les journalistes anglophones mentionnent son nom, ils s’empressent d’ajouter «Montreal born» comme pour amortir le fait qu’il est un pieux musulman d’origine somalienne.
Comme si le fait d’être né à Montréal constituait en soi une explication à son comportement violent …
Toutefois, le Toronto Star a trouvé le moyen d’interviewer sa tante Mariam Adam, qui vit aux États-Unis et a décrit pour le journal la dégringolade d’Ayanie Hassan Ali dans la maladie mentale à la suite de sa mère, le fait qu’il a grandi sans son père. Bref, le Toronto Star fait le portrait d’une victime qui n’a pas reçu l’aide dont il avait besoin.
Mais les journaleux bien-pensants ont beau faire, ils ont bien été obligés de publier la photo du terroriste dès que la police de Toronto l’a (finalement) rendue disponible. Résultat, on a bien vu que ce terroriste «montréalais» n’est pas une Québécois de souche !
La novlangue du chef de police, décryptage
Avant que l’on se rue pour critiquer davantage la «prudence» du chef de la police de Toronto lors des propos qu’il a tenu en conférence de presse, j’aimerais souligner que c’est tout de même grâce à lui si tout le monde a compris que cette attaque au couteau sur des militaires était bel et bien une attaque terroriste perpétrée par un fanatique musulman !
Comme Saunders ne pouvait pas le dire directement, à cause de la tyrannie multiculturelle du «politiquement correct», il s’y est pris habilement pour le signifier quand même.
Revoyons ce qu’a dit le chef de police Mark Saunders :
- Saunders a confirmé qu’Ayanie Hassan Ali a évoqué le nom du Prophète lors de l’attaque : « Allah m’a dit de venir ici et de tuer des gens.» (Traduction : ce type est un fanatique musulman, c’est clair) ;
- Saunders a indiqué que la police torontoise n’écarte pas la piste terroriste tout en précisant que l’accusé n’a pas d’antécédents judiciaires et ne semble pas être lié à des groupes terroristes (Traduction : C’est évidemment un terroriste mais on ne sait pas encore à quel mouvement il est lié, vu qu’il est d’origine somalienne et que personne n’a revendiqué l’attaque) ;
- Saunders a indiqué que l’enquête se poursuit. « Ça va prendre du temps avant d’avoir un portrait complet », tout en ajoutant qu’on ne devrait pas «cibler injustement la communauté musulmane». (Traduction : le type est un fanatique musulman, mais la communauté musulmane ne le connaît pas et ne coopère pas à l’enquête).
- Finalement, a conclu Saunders : «Je ne veux pas voir de cette islamophobie insensée».(Traduction : ne nous laissons pas intimider ou aveugler par la haine, laissons cela aux tarés, vous voyez qui je veux dire…).
Ayanie Hassan Ali a comparu en cour pour répondre à trois accusations de tentative de meurtre et deux accusations de voies de fait graves. Il est aussi accusé d’agression au couteau.
Justin Trudeau pense qu’il s’agit d’une action terroriste
Le premier ministre Justin Trudeau a écrit dans un Tweet :
« Ni les Canadiens ni les Forces canadiennes ne seront intimidés par la terreur et la haine.»
Si le type est simplement un fou solitaire pourquoi parler de «terreur» et de «haine» ? Un fou fait ce qu’il fait simplement parce qu’il est fou.
Le ministre de la Sécurité publique, Ralph Goodale, a déclaré qu’il serait prématuré de commenter l’attaque, étant donné qu’une enquête est en cours.
« L’information que détient la gendarmerie royale du Canada indique qu’il s’agit d’un incident isolé et qu’il n’y a pas de menace imminente à la sécurité publique.»
Pourquoi craindrait-on une menace à la sécurité publique si cette attaque est l’oeuvre d’un détraqué sans aucun motif ?
Qui habet aures audiendi audiat…
© Magali Marc (@magalimarc15) pourDreuz.info.
