Il y a un an jour pour jour, les otages Luis Har et Fernando Merman étaient libérés par les forces israéliennes lors d’une opération de sauvetage héroïque baptisée »La main en or ».
Le correspondant militaire de Galei Tsahal, Doron Kadoch, dévoile ce matin de nouveaux détails sur cette opération.
L’opération a été pensée pendant plusieurs semaines avant d’être mise en oeuvre et a dû être reportée à de nombreuses reprises. En effet, les deux otages étaient détenus dans un immeuble d’habitation dans un quartier résidentiel et les combattants pouvaient être exposés à des tirs de terroristes sans possibilité d’être couverts. En effet, des dizaines de terroristes se trouvaient dans les bâtiments autour de cet immeuble. Les plans de l’opération ont été modifiés plusieurs fois avant que le feu vert ne soit donné.
L’unité d’intervention choisie a été le commando de la police du Yamam et non la sayeret matkal comme cela a été le cas par le passé. Le Shabak a insisté pour que le Yamam intervienne après l’échec de l’opération de sauvetage de l’otage Sahar Baruch. Le 8 décembre 2023, la sayeret matkal avait tenté de le sauver mais il a été tué pendant l’opération. L’armée israélienne n’avait pas réussi à le sauver en vie.
Lors du sauvetage de Luis et Fernando, un scénario similaire a failli se produire. Un terroriste du Hamas qui se trouvait dans un bâtiment adjacent à celui où se déroulait l’opération a repéré les forces israéliennes et a tiré sur les otages. Il a manqué sa cible de peu et il a été éliminé en quelques secondes par un tireur d’élite du Yamam. »Nous étions à un cheveu d’un échec de l’opération et que les otages soient touchés », a reconnu un des acteurs de l’intervention.
Par la suite, au mois de juin 2024, c’est encore le Yamam qui a procédé au sauvetage de trois otages – Noa Argamani, Almog Meir Jan et Andrey Kozlov – lors de l’opération Arnon.
Depuis, aucune nouvelle opération de sauvetage n’a été tentée.