Il semble de plus évident que le président turc Recep Erdogan profite du coup d’Etat manqué pour faire le ménage dans l’armée, l’administration et le médias et asseoir son pouvoir. Les listes de “personnes à abattre” étaient déjà prêtes dans les tiroirs des services secrets et notamment ceux qui appartiennent au mouvement de Fetullah Gülen. C’est ainsi que cinq semaines après la tentative, les autorités turques ont licencié 2.800 magistrats et avocats du Parquet et ce sont en tout plus de 80.000 fonctionnaires qui ont été limogés pour l’instant. Ankara accuse les partisans de Fetullah Gülen d’avoir voulu pénétrer dans tous les rouages de l’Administration dans le but de s’emparer à terme du pouvoir.
Le président turc réclame toujours avec insistance l’extradition de Gülen qui vit en exil en Pennsylvanie. Il s’entretiendra de cette question avec le vice-président Joe Biden actuellement en visite à Ankara.
Photo Aroutz 7
Ce coup d’Etat n’a pas été fomenté par qui l’on croit et il n’a pas été manqué pour tout l monde…