Les terribles événements sanglants qui ont une nouvelle fois secoué le pays devraient nous rappeler quelques paradigmes élémentaires qui semblent s’être perdus dans les dédales de notre désir obsessionnel d’être meilleurs que tous les autres, quitte à sacrifier la vie des nôtres.
Tout le monde ou presque connaît cette injonction majeure de la Torah qui nous demande de toujours donner priorité à la vie, qui implique non seulement l’autorisation mais l’obligation de transgresser d’autres principes et valeurs, aussi importants fussent-ils en temps normal. Cela s’appelle « Pikoua’h Nefesh ». Si cet appel est crucial pour l’individu il l’est à plus forte raison pour la collectivité, en l’occurrence la nôtre, qui est menacée dans sa chair, jusqu’à ces derniers jours. Le peuple juif revenu sur sa terre fait face depuis plus d’un siècle à une culture mortifère et barbare qui ne fait aucune différence entre les âges, les opinions politiques, les convictions religieuses ou la couleur des gouvernements. Face à ce culte de la Mort nous devons opposer celui de la Vie, la nôtre, par tous les moyens.
A force de viser l’excellence morale, de privilégier la culture face à la nature, de vouloir montrer au monde que nous n’avons pas les défauts qu’il nous affuble à tort, nous avons mis de côté notre « cerveau reptilien collectif » et avons renoncé à mettre en œuvre tous les moyens pour ce qui devrait être élémentaire : la sauvegarde de notre vie. Dans l’organisme humain ou animal, cette partie du cerveau a notamment pour fonction d’assurer les réflexes primaux de conservation et de défense de l’espèce. Il s’agit de gestes immédiats et radicaux qui visent à terrasser l’ennemi qui nous attaque.
Ainsi, si la vie individuelle ou collective est menacée, le réflexe primal doit être de se défendre par tous les moyens, car la vie est une valeur suprême. Et s’il y a en balance notre vie et celle de ceux qui nous attaquent, il est évident que la nôtre doit être prioritaire.
Oui, s’il n’y a pas d’autre choix, la vie de nos citoyens et celle de notre nation doit être en tête de toutes les priorités. S’il n’y a pas d’autres choix, elle doit passer avant les beaux idéaux tels que la paix, la démocratie et même la défense des droits de l’homme que les « belles âmes » nous ressassent sans cesse quand nous combattons nos ennemis. Elle doit également passer avant un droit international totalement inadapté face aux nouvelles menaces et elle doit faire fi des remontrances et conseils impudents des chancelleries occidentales ou des condamnations hypocrites et sélectives des organisations internationales. La protection de notre vie doit également passer avant les décisions d’une Cour suprême déconnectée et de tous ces conseillers juridiques imbus de leur pouvoir et qui se drapent d’une morale qui se retourne contre nous. Notre maître Rav Léon Ashkenazi z.l. (Manitou), enseignait ce principe élémentaire : toute valeur, aussi élevée soit-elle, lorsqu’elle est poussée à l’extrême atteint l’inverse de son objectif et peut devenir très dangereuse.
Je réponds d’avance à ceux qui prendront appui sur ce raisonnement pour dire que dans ce cas, la vie humaine est également plus importante que des territoires : l’histoire de ces trente dernières années a clairement démontré qu’il n’en est rien. La cession de territoires au nom d’une paix illusoire n’a pas épargné de vies humaines, bien au contraire. Là-aussi, le dévoiement des valeurs a favorisé la mort et non la vie.
« Tu choisiras la vie » n’est pas seulement un appel de pure forme ou un vœu pieux. C’est un commandement divin. Il nous enjoint à tout faire pour la préserver, même au prix de la mise en parenthèses exceptionnelle d’autres valeurs aussi élevées soient-elles. Toute vie perdue à cause de la priorité donnée à des principes inadéquats et inopportuns est un crime imprescriptible.
Face à ceux qui vouent un culte à la Mort, qui exultent et festoient à l’image du sang juif versé et qui incitent aux meurtres de Juifs, aucune pitié n’est de mise. La protection de la vie des nôtres est une mission prioritaire et sacrée même au prix d’un coup de canif à des principes qui poussés jusqu’à l’absurde nous coûtent excessivement cher.
Et à ceux qui estimeront qu’il s’agit d’un raisonnement erroné, extrémiste voire immoral, je demande qu’ils se regardent dans un miroir et se demandent honnêtement comment ils réagiraient si les victimes de ces actes monstrueux étaient des proches familiaux. Il est facile de demander aux autres d’agir « selon les règles », avec morale et retenue !
A la vue douloureuse et insupportable de chacun des visages des victimes du terrorisme musulman – et aujourd’hui de deux jeunes enfants et d’un jeune marié – nous devons nous poser les questions : avons-nous tout fait pour que leur sang ne soit pas versé et sommes-nous prêts à tout faire pour mettre fin à ce bain de sang juif ?
Malgre la douloureuse actualite, je suis contente de retrouver Shraga Blum pour un article extraordinaire avec lequel je suis entierement d’accord. Merci
Shraga Blum dans ce qu’il sait faire de mieux, à savoir, la grande simplicité « nous devons nous poser les questions : avons-nous tout fait pour que leur sang ne soit pas versé et sommes-nous prêts à tout faire pour mettre fin à ce bain de sang juif ?» . Bien sûr que non et à qui la faute ?
N.B. Deux autorisations à exécution viennent de se heurter à deux refus du P.M.qui font suite aux 7 précédentes !
Lorsque vous avez en face un peuple qui considère que vous lui avez volé leur terre, vous êtes impuissants.
Vous pouvez, certes, détruire les maisons de la famille des terroristes et leur enlever la nationalité et les expulser.
Vous pouvez même , comme les anglais en Irlande du nord, tirer sur la foule de manifestants. En définitive vous aboutirez à la table de négociations comme en Irlande du Nord aprés des décennies de massacre !
Pourquoi voulez vous que des jeunes palestiniens se résignent à l’occupation et acceptent d’être dominés par un peuple étranger ?
Deux solutions peuvent être envisagées : 1 – Deux états séparés, ce qui signifie le retrait d’un grand nombre de colonies ! 2 – Un état binational avec les mêmes droits pour tous !
D.b.Y
Il est permis de Rêver
Mais la Réalité est tout autre sans les Cauchemars.
La vie des Palestiniens compte autant que celle des juifs.
Daoud ben youssef, ce sera avec volupté » que je « t’expliquerai », si l’occasion se présentait…
Car les déchets, c’est comme les propagandistes, nous n’en détruirons jamais assez…
Et qui sait…
Quand on n’a plus d’arguments on aboie !
Monsieur Blum
J’apprécie et partage très fortement votre Analyse transcrite .
Et je pense très Fortement que vous en connaissez la Raison , ainsi que les Responsables qui durant des Décennies font ce qu’il faut pour arriver au résultat espéré , qu’à D ….ne Plaise.
Le grain de Sable , par le Divin , vient de se mettre en place grâce au Réveil ( assez tardif ,) du PEUPLE.
J’ose espérer que Demain sera bien Meilleur qu’ Aujourd’hui.
Reste à finir de Balayer et ne pas mettre la Poussière sous le Tapis.
yachar Yachar