Le Président américain élu, Donald Trump, répète qu’il veut que les otages soient libérés avant sa prise de fonction dans 6 jours maintenant, le 20 janvier.
Jusqu’à maintenant, il proférait des menaces à l’encontre du Hamas: »S’il ne rend pas les otages, ce sera l’enfer », mais en coulisses il semble que la pression soit aussi exercée sur Israël.
Selon certaines informations, samedi dernier, lors de la rencontre entre Binyamin Netanyahou et l’émissaire de Trump au Proche-Orient, Steve Witkoff, ce dernier aurait insisté sur la nécessité pour Israël d’accepter de signer un accord.
Cette nuit (lundi à mardi), Donald Trump a déclaré lors d’une interview à Newsmax: »Nous sommes proches de la conclusion, ils doivent le faire. Si cela n’arrive pas, il y aura de gros problèmes, des problèmes qu’ils n’ont jamais vus auparavant. Je comprends qu’il y a eu une poignée de mains et qu’ils sont proches de la fin, peut-être à la fin de cette semaine, mais cela doit se produire ». Trump a déploré le fait que beaucoup d’otages ne soient plus en vie en raison de leurs conditions de détention très difficiles.
D’après les termes de l’accord qui se profile, trois otages seront libérés le premier jour des 42 que doit durer la première étape. L’armée israélienne commencera alors à se redéployer. La semaine d’après d’autres otages seront libérés et les habitants du nord de la Bande de Gaza seront autorisés à rentrer chez eux. En tout, Israël devrait libérer environ 1000 terroristes contre 33 otages lors de cette première phase. La libération des otages doit se faire en trois fois pendant ces 42 jours, mais en Israël on estime que l’on peut arriver à une libération en deux rounds.
Les négociations pour la libération du reste des otages se feront parallèlement à la mise en oeuvre de la première phase de l’accord.