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 »Trouver la lumière de son enfant » Chen Miller

LPH INFO par LPH INFO
décembre 27, 2016
in A LA UNE
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 »Je sais que tu as un grand cœur, je sais que tu es un bon enfant », c’est par ces mots que Chen Miller, institutrice, a pris en main, un enfant  »difficile », celui que l’on disait voué à l’échec scolaire. C’est par ces mots aussi qu’elle a ouvert son intervention récemment au Séminaire Hakibboutzim sur l’éducation. La vidéo de son discours a été visionnée plus d’un million de fois sur internet. Sa force: le vécu. Cet enfant  »problématique », Chen l’a été pendant toute sa scolarité.

LPH a pu s’entretenir avec cette institutrice pas comme les autres qui a décidé de voir la lumière contenue dans chaque enfant:  »Ein Yeled ché lo, yesh yeled ché ken » (Cela n’existe pas un enfant qui ne peut pas, il n’y a que des enfants qui peuvent), voilà son slogan.

 

 »J’étais très seule »

 

Chen est née et a grandi au kibboutz Mishmar Hasharon. Elle est la dernière d’une famille de quatre enfants:  »J’ai toujours voulu ressembler à mes sœurs et à mon frère ». Mais elle n’y parvient pas. Chen souffre de nombreuses difficultés qui nuisent à ses capacités d’apprentissage.  »Au gan, je pleurais beaucoup. A l’école, ces problèmes ont été amplifiés! ».

Chen ne réussit pas à apprendre à lire, à écrire, à compter.  »Ce n’était pas de la mauvaise volonté, ce n’était pas que cela ne m’intéressait pas. Je n’y arrivais pas. A 10 ans, je ne savais toujours pas lire et écrire », se souvient-elle,  »je ne comprenais pas ce que les instituteurs attendaient de moi ».

 

Ses lacunes vont en augmentant. A tel point qu’elle en vient à se demander pourquoi elle est née!  »Je me disais que j’étais une ratée ». Je me sentais très seule. Je me disais que pour me faire bien voir, il ne fallait pas que je me fasse remarquer, donc je me faisais très discrète en classe. J’étais devenue transparente ».

La chance de Chen a certainement été ses parents. Son père, agriculteur, et sa mère, employée d’un supermarché, sont des gens simples mais qui ont su lire dans leur fille, la soutenir et croire en elle.

 »Mes parents voyaient que mes difficultés étaient importantes mais ils m’ont toujours encouragée. En kita dalet, ils m’ont fait passer dans une classe d’éducation spécialisée ». L’arrivée dans cette petite structure convient très bien à Chen sur le plan scolaire, elle progresse.  »Cette école était à Netanya, ce n’était pas évident de voyager tous les jours. Je n’avais pas non plus de vie sociale puisque je ne grandissais plus avec les enfants du kibboutz ».

Ces inconvénients sont réels, mais Chen est animée par une forte volonté d’avancer.  »Je voulais enfin être comme tout le monde ». Cette motivation va payer: non sans mal, non sans efforts importants, Chen va réussir à passer le baccalauréat, puis elle entame des études pour devenir enseignante et obtient sa licence!

 »Je n’ai pas eu mon bac haut la main. Aujourd’hui encore, je me lève et je me couche avec mes difficultés, elles n’ont pas disparu. Jusqu’à maintenant, je ne sais pas, de tête, combien font 5+7! Et alors? Suis-je une personne moins bonne pour autant? Je n’ai pas honte ».

 

Pourquoi avoir choisi de devenir institutrice?

 »Cela peut paraitre très étrange, en effet, d’avoir choisi de revenir quotidiennement, dans mon métier, là où j’ai tant souffert. Mais j’ai senti que ma place était là, aussi pour l’enfant que j’étais. J’ai toujours rêvé d’être institutrice. A chaque fois qu’on me rejetait, qu’on me moquait, je me disais que je prouverai que je suis capable d’y arriver. Aujourd’hui mes élèves sont ma réparation, ils sont mes enfants et je suis aussi ma propre élève ».

 

Changer le regard de la société, du système éducatif

Armée de ses souffrances d’enfant en échec scolaire, d’enfant incompris, Chen possède une sensibilité hors norme. Elle voit des choses que nous ne voyons pas, même si elle reconnait avoir aussi ses faiblesses:  »J’avais, dans une de mes classes, un élève en grande difficulté. Alors que nous préparions une pièce de théâtre, il m’a demandé avec insistance de jouer le premier rôle. Mon premier réflexe a été de penser qu’il n’en serait pas capable. Puis face à sa détermination, je me suis dit pourquoi pas. Une semaine après, il connaissait parfaitement son texte par cœur! Tout ce que j’ai fait c’était l’écouter, lui donner sa chance et le soutenir. Si je ne vois pas une capacité chez un enfant, cela ne veut pas dire qu’il ne la possède pas, il faut juste savoir la réveiller ».

Ainsi, Chen a décidé de ne pas se contenter de son rôle d’institutrice. Elle a écrit une pièce qui raconte l’enfant qu’elle était et elle donne des conférences. Son but? Transmettre son approche de la pédagogie, basée sur la conviction qu’il y a une lumière dans chaque enfant, même dans celui qui parait le plus insolent, le moins capable ou le plus difficile.

 »Chaque enfant vient au monde avec ses propres capacités, elles sont forcément bonnes. C’est la société qui veut nous faire croire que certaines compétences sont meilleures que d’autres. Si un enfant est doué de ses mains et veut faire menuisier, quel est le problème? On n’est pas obligé d’être médecin pour réussir sa vie! Notre société fait des classements, range dans des cases selon des critères qui ne correspondent pas à tous. Et du coup, on pense qu’un enfant échoue, alors que c’est uniquement que l’on n’a pas su lui donner sa chance et valoriser ses capacités ».

Avoir un enfant qui sort de l’ordinaire peut être un diamant, pour Chen.  »Quand on dit d’un enfant qu’on ne fera rien de lui, on rejette sur lui la responsabilité de ses difficultés. Si on se dit que l’on n’a pas les outils nécessaires pour faire sortir de lui la lumière qui est en lui, mais que l’on doit tout faire pour le comprendre, alors on commence déjà une démarche plus constructive, pour son bien ».

Chen s’est fait le porte-parole du parler positif, du regarder positif afin de transmettre à l’enfant une opinion valorisante de lui.  »C’est exactement ce qu’on fait mes parents », nous dit-elle avec reconnaissance.

 

 »Certains me trouvent naïve, certains trop jeune, mais je suis optimiste »

Chen ne perd pas espoir de jouer le rôle de moteur dans un changement qu’elle appelle de ses vœux.  »En Israël, on possède des connaissances sur les difficultés qui peuvent amener un enfant à être en situation d’échec scolaire ou à avoir des problèmes comportementaux. Mais on traite encore uniquement la conséquence. Il manque une prise de conscience de la cause de ces phénomènes. On ne comprend pas ce que l’enfant ressent. Le chemin est long, les changements sont lents, mais ils sont en cours ».

 

Quels sont les conseils que vous recommandez de suivre pour commencer à adopter cette approche positive que vous défendez?

 »Si je suis arrivée là où je suis aujourd’hui, c’est parce que mes parents ne m’ont jamais comparée. Nous avons trop tendance à comparer les élèves entre eux, les frères et sœurs entre eux. C’est une énorme erreur qui nous empêche de voir la spécificité et donc la force de l’enfant.

Je trouve aussi fondamental de s’efforcer de dire tous les matins et tous les soirs une phrase positive à son enfant, c’est son carburant!

Enfin, nous devons adopter le langage du  »oui » et plus celui du  »non », c’est ainsi que l’enfant se connaitra mieux et pourra exploiter son potentiel de façon optimale.

 

Guitel Ben-Ishay

 

Photo: Seminar Hakibboutzim la’hinou’h

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Commentaires 1

  1. Soliloque says:
    il y a 6 ans

    excellente pédagogie! ouvrir à chaque enfant une panoplie de choix et voir vers lequel il est tenté de se diriger spontanément et le suivre. Il trouve naturellement la réussite

    Répondre

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