Un tribunal de la bande de Gaza a condamné à mort trois habitants de la région accusés d’avoir transmis des renseignements aux services de sécurité israéliens et auraient ainsi, selon les juges, porté atteinte à l’intérêt public et à la ‘sécurité nationale palestinienne’. Les affaires intérieures palestiniennes, régies par le Hamas à Gaza, ont indiqué que la ‘Cour militaire suprême’ avait décrété la peine de mort par strangulation et par balles contre les trois prévenus.
Le procès s’est déroulé à huis clos et les médias n’ont donc pas pu en présenter les grandes lignes. La loi palestinienne autoriserait les exécutions en cas de ‘délit de trahison’.
Normalement, l’exécution d’une sentence de mort requiert l’approbation du chef de l’Autorité palestinienne. Mais comme le Hamas ne reconnaît pas l’autorité de Mahmoud Abbas et considère que son mandat s’est achevé en 2006, il estime que ses prérogatives ont été confiées au ‘parlement’ en raison de l’absence d’élections depuis cette époque. On a donc compris que l’organisation terroriste n’attendra pas le feu vert d’Abbas pour mettre à mort les condamnés. Photo Flash 90