Le président du conseil régional de Samarie Yossi Dagen s’est rendu dans la localité Yakir afin de fêter avec ses habitants non seulement les trente cinq ans de sa création mais aussi la décision administrative (et politique) tombée il y a un mois et qui légalise totalement le village et autorise la poursuite de son développement. La demande avait été déposée il y a trente ans par les dirigeants du village!
La décision a été permise entre autre par l’action de Yossi Dagan qui avait dressé une tente de protestation devant la résidence du Premier ministre suite à l’assassinat du rav Eitam Henkin hy’d et son épouse Naama hy’d. Dagan avait indiqué qu’il ne démonterait pas la tente tant que le Premier ministre ne donnerait pas son accord à la légalisation de villages de Samarie. C’est ainsi que Yakir mais aussi Shevout Rahel, Itamar, Sansana et d’autres yishouvim ont obtenu le feu vert tant attendu.
Lors d’une cérémonie à Yakir, le président du comité des habitants, Me Asher Ilovitz a remercié Yossi Dagan pour son obstination face aux autorités qui lui a permis d’obtenir gain de cause. L’avocat a salué « le réel leadership de Yossi Dagan qui par tous les temps se bat pour les habitants de Samarie ».
Le rav de Yakir, Aharon Cohen a souligné l’importance symbolique de cette décision, « qui marque encore davantage la propriété du peuple juif sur Erets Israël ».
Yossi Dagan a loué la qualité des habitants de Yakir et les valeurs humaines qu’ils véhiculent, illustrées par la force d’attirance de ce village qui n’arrive pas à suivre la demande. Il s’est réjoui que l’accord obtenu permette enfin de prévoir de projets de construction. Il a toutefois regretté que de nombreuses localités juives de Judée-Samarie souffrent encore du gel de planification et de construction et ne peuvent se développer comme ils le souhaiteraient pour des raisons politiques. « Nous sommes ici de droit et pas au nom d’une je ne sais quelle faveur », a-t-il conclu.
Le village de Yakir, situé à quelques kilomètres au sud de Karnei Shomron et d’Emmanuel, compte environ 330 familles. Ce yishouv a été rendu tristement célèbre depuis quelques années car c’est là-bas qu’habite la famille Bitton dont la fillette Adèle hy’d est morte l’an passé, deux ans après un attentat qui avait provoqué l’accident de la voiture que conduisait sa maman Adva.
Photo Conseil régional Samarie
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