
Tout le monde le sait, le régime du roitelet de Jordanie Abdallah II dépend essentiellement de l’aide économique américaine même si le « souverain » hachémite brasse de l’air et montre ses muscles pour impressionner la galerie. Washington envisage de retarder son aide financière si Amman ne lui livre pas la terroriste Ahlam Al-Tamimi. Pour ceux qui ne s’en souviennent pas, cette immonde créature avait participé à l’attentat contre le restaurant « Sbarro » en plein centre de Jérusalem le 9 août 2001, faisant quinze morts (dont sept enfants) et cent quarante blessés.
Condamnée à seize ans de réclusion en Israël elle avait fait partie des plus de mille terroristes libérés en échange de Guilad Shalit et avait été expulsée vers la Jordanie qui l’avait accueillie à bras ouverts. Non seulement la terroriste n’a jamais regretté ce qu’elle avait fait mais dans les interviews qu’elle a accordées à des médias elle disait sa fierté et ne regrettait que le fait qu’il n’y ait pas eu davantage de victimes juives.
Parmi ces victimes se trouvaient deux personnes de citoyenneté américaine. Le FBI réclame depuis des années l’extradition de la terroriste pour la juger sur le sol américain mais jusqu’à présent les autorités jordanienne ont toujours protégé la terroriste et refusé les demandes américaines malgré l’existence d’un traité d’extradition entre les deux pays.
Comme le roi Abdallah II va prochainement s’adresser à des commissions du Congrès américain pour exprimer son opposition au Plan Trump, les autorités américaines vont le rappeler à l’ordre et notamment le menacer de mesures économiques. Le (peut-être) futur ambassadeur des Etats-Unis en Jordanie, Henry Wester a répondu par écrit à une question de la commission des Affaires étrangères du Sénat sur ce dossier indiquant que « les Etats-Unis disposent de plusieurs moyens de pression sur la Jordanie pour obtenir l’extradition d’Ahlam Al-Tamimi ».
Vidéo (palwatch.org)
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