L’Union européenne n’a toujours pas compris, ou ne veut pas comprendre, que l’Iran développe des activités terroristes sur son sol, quitte à utiliser ses représentations diplomatiques. L’enquête concernant la tentative d’attentat en France au début du mois de juillet a conduit la police jusqu’à l’ambassade d’Iran à Bruxelles, capitale de l’UE. Un couple belge d’origine iranienne avait été arrêté alors qu’il préparait un attentat contre un rassemblement d’opposants iraniens à Villepinte.
L’ambassade d’Iran à Vienne avait déjà été dans le collimateur, avec la demande de levée d’immunité diplomatique pour Assadollah Assadi, un diplomate iranien travaillant à l’ambassade, et soupçonné d’être le commanditaire et le planificateur de l’attentat. Il avait été arrêté en Allemagne.
Il s’avère aujourd’hui que l’ambassade iranienne à Bruxelles a également joué un rôle important dans le réseau terroriste qui projetait de s’attaquer à des mouvements de l’opposition iranienne en Europe. La cellule aurait été créée à Bruxelles et les explosifs auraient été livrés depuis le Luxembourg, où le bureau d’intérêts iraniens dépend de l’ambassade à Bruxelles.
L’Iran tente d’étendre sa toile terroriste en Europe.
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