L’axe Moscou-Ankara-Téhéran créé pour tenter de régler la crise syrienne bat de l’aile. De fortes tensions sont apparues entre l’Iran et la Turquie au point que le ministère des Affaires étrangères a sommé l’ambassadeur de Turquie à Téhéran, Riza Hakan Tekin, de venir s’expliquer sur les récents propos émis par le président Recep Erdogan. Ce dernier accusait la République islamique de déstabiliser le Proche-Orient.
Malgré leur coopération, les deux pays ont des intérêts antagonistes dans cette région, en Syrie comme en Irak sur fond de rivalité historique entre Chiites et Sunnites. Dans ce pays, les milices chiites soutenues par l’Iran n’acceptent pas le déploiement de soldats turcs près de Mossoul pour former des combattants sunnites. Lors de la conférence internationale sur le Sécurité à Munich, le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Çavuşoğlu avait accusé l’Iran de “vouloir transformer la Syrie et l’Irak en pays chiites”, ce qui est tout à fait vrai. Et comme le président turc, le chef de la diplomatie a accusé l’Iran d’être une source de déstabilisation dans la région.
En réaction le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Ghasemi, a prévenu que la patience de Téhéran avait des limites.
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c est cela que l’on appelle “les freres ennemis” cette haine viscerale qui habite les chiites depuis le schisme né avec la mort de Mahomet . Il n’a jamais prophetisé cette haine perpetuelle.
si la haine doit dispraitre du monde ce ne sera qu’avec les chiites . Amen