Lors du débat de la commission des Lois ce matin (lundi) à la Knesset, le président de la commission, Simha Rotman (Hatsionout Hadatit) a donné la parole à Boaz Meran, le frère d’Omri, otage à Gaza.
Ce dernier, membre du forum Tikva des familles d’otages, tenait à partager son inquiétude et sa désapprobation face à l’accord qui se profile, qui laisserait son frère et d’autres otages hommes en captivité et qui entrainerait un arrêt des combats avant d’avoir vaincu le Hamas.

»Il s’agit d’un accord insensé qui ne peut pas être accepté. Je vois que le Premier ministre a l’intention de le conclure et cela m’inquiète beaucoup ».
A ce moment, Dany Elgarat, le frère d’Itzik, lui aussi otage à Gaza, a interrompu Boaz Meran et lancé au député Rotman: »Vous avez amené du renfort ».
Le président de la commission a alors demandé: »Ici, on ne dérange pas les familles d’otages quand elles parlent. Je demande qu’il soit sorti de la salle et qu’il ne puisse plus y revenir ».
Elgarat a rétorqué: »Le forum Tikva que vous financez…. »
Rotman: »Monsieur, vous allez être obligé de sortir »
Elgarat a refusé de se lever et Simha Rotman a dû suspendre la séance et demander au service d’ordre de la Knesset de le faire sortir. Pendant la suspension de séance, les employés de la Knesset ont dû trainer par terre Dany Elgarat qui refusait toujours de sortir de la salle.
Un triste spectacle qui illustre les tensions qui existent entre les familles d’otages qui défendent différentes voies pour retrouver leurs proches aux mains du Hamas.
Le parti Yesh Atid a profité de ces tensions pour dénoncer l’attitude du gouvernement qu’il juge irrespectueuse envers les familles d’otages, ignorant le fait que le député Rotman avait agi de la sorte pour permettre à un frère d’otage de s’exprimer: »Le gouvernement a abandonné leurs proches le 7 octobre. La coalition les abandonne à la Knesset, jour après jour. Ces images déchirent le coeur. C’est l’esprit de notre gouvernement. Quelle honte ».
Rappelons qu’au mois de février dernier, Dany Elgarat avait déjà suscité une suspension de séance d’une commission à la Knesset. Cette fois c’était au sein de la commission Affaires étrangères et Sécurité, le président Yuli Edelstein avait refusé de poursuivre les débats tant qu’Elgarat portait une étoile jaune.
S’adressant à Elgarat, Edelstein avait déclaré: ”Vous ne parlerez pas ici avec une étoile jaune”.
Elgarat avait refusé de la retirer: ”Pour moi, c’est comme la Shoah, c’est pour cela que je porte une étoile jaune”.
Edelstein avait alors décidé de suspendre la séance qui n’avait pu reprendre que lorsque le député Ram Ben Barak (Yesh Atid) avait remplacé Edelstein. Danny Elgarat était resté dans la salle avec l’étoile jaune qu’il porte encore aujourd’hui.
Yuli Edelstein avait ensuite déclaré: ”Je n’ai aucune tolérance envers le dénigrement de la Shoah. Depuis le début, je reçois chaque famille, chaque représentant des familles des otages et des personnes assassinées. La commission leur donne la parole chaque fois que cela est possible. C’est ainsi et cela continuera à se dérouler ainsi jusqu’à la libération du dernier otage des mains des assassins du Hamas.
En tant que fils de rescapés de la Shoah et que prisonnier dans les geôles soviétiques parce que j’étais juif, je n’ai aucune tolérance envers le dénigrement de la Shoah. Nous avons subi un terrible massacre, dont les conséquences se ressentiront sur des années. Nous portons chaque personne assassinée dans notre coeur, chaque otage est en tête de nos préoccupations. Mais on ne peut pas comparer un terrible assassinat avec la Shoah. C’est pour cette raison, et avec beaucoup de douleur, que j’ai demandé que l’on n’utilise pas l’étoile jaune. C’est une ligne rouge que je ne laisserai pas franchir au sein de la commission que je préside”.
Yesh atid semble oublier qu’il est le principal responsable du 7 octobre.
Que c’est bien ce parti et ses troupes d’anarchistes qui ont encouragé le Hamas à attaquer Israël en espérant que cela ferait tomber le gouvernement.
Que c’est ce parti qui, pour arriver à ses fins, a sacrifié 1200 de ces supporters et les a offert en offrande au barbares.
Ce personnage, quelque soit la situation qu’il vit au jour le jour, mène un combat de déstabilisation du gouvernement.
Que faisait il avant le 7 octobre … paradait il sur la place de Tel Aviv en s’arrogeant le droit de détruire tout sur son passage….? Faisait il parti de ceux qui appelaient à la désobéissance, à la désertion, à la sédition, au boycott du pays…
Il faut aller jusqu’au bout d’un raisonnement avant de nous présenter ce monsieur sous l’angle d’une victime … il se pourrait qu’il fasse parti de ceux qui sont à l’origine du problème.
Et de victime il passerait très rapidement au statut de responsable et traître.
Cette gauche n’a plus d’âme et est prête à tout, y compris à mentir, à cacher, à étouffer, à détruire des pièces et situations compromettantes, pour arriver à ses fins.
La responsable a très bien fait de ne pas céder face à ce genre de personnage.
GEROANYO MERCI.
VOS COMMENTAIRES CONTINUENT À ETRE TRÈS CLAIRS ET TRÈS JUSTES ET TRÈS BIEN FORMULÉS.
MERCI !
Malheureusement pour cette opposition opportuniste tout sert pour dénigrer le gouvernement cela même au prix du Negationiste être toujours du contre quoi qu’il advienne.
Edelstein a parfaitement raison de refuser le port de l’étoile pendant les débats, ce qui est vouloir tout simplement confondre les nouvelles générations et ainsi mystifier l’histoire, c’est une grande irresponsabilite.
Avec tout le respect, le drame du 7 Octobre est un terrible pogrom, mais lequel ne peut d’aucune manière être confondu ou s’assimiler avec la Shoah.
Personnellement je possède précieusement l’étoile de ma mère, mais jamais il ne me passerait à la porter quoi qu’il arrive, car heureusement pour moi jusqu’à ce je n’ai été confronté avec un tel drame vécu de mes parents.
Porter l’étoile en toutes circonstances, c’est tout simplement banaliser le vécu des personnes qui en ont souffert.
Bouleversant ce que vous dites Dan.
Dans le même genre, il existe depuis quelques années, certains petits enfants d’anciens déportés d’Auschwitz lesquels se font graver sur le bras le numero de leurs grands parents, ce que je considère abjecte et comme une forme d’hexbitionisme, car il suffit seulement de notre mémoire, laquelle est le plus grand respect pour perpetuer le souvenir envers l’oublie de l’histoirre.