La conférence de presse tenue par Yoheved Lipshitz, qui vient d’être libérée des geôles du Hamas, a suscité l’émoi en Israël.
En effet, à côté de la description de son enlèvement et des coups qu’elle a reçus, l’ex-otage a décrit avec détails les »bons traitements » du Hamas.
»Ils étaient très amicaux avec nous », a ainsi expliqué Yoheved Lipshitz, »Ils se sont occupés de nous, on nous a donné des médicaments. Ils partageaient leur nourriture avec nous ». Elle a expliqué que chaque otage avait un garde qui se souciait de tous ses besoins.
Cette conférence de presse tenue à l’hôpital Ichilov où les deux otages libérées hier ont été accueillies pour des examens médicaux, a été considérée comme »un attentat diplomatique ».
A l’heure où l’Etat d’Israël se bat contre le Hamas et veut faire comprendre au monde entier les monstres que sont les terroristes auxquels il fait face, ce genre de témoignage édulcoré tombe mal.
Il convient de souligner que le mari de Yoheved Lipshitz, Oded, est toujours détenu par le Hamas. Impossible de ne pas se demander si son discours n’a pas été dicté par les terroristes qui peuvent toujours avoir une emprise sur elle en menaçant son mari et les 220 otages restants.
Conscient de cette difficulté, le gouvernement par le biais du service dédié aux otages et aux disparus – dirigé par Gal Hirsh – avait demandé aux otages libérées cette nuit tout comme aux deux femmes américaines libérées vendredi soir, de limiter au maximum les déclarations publiques sur leur expérience à Gaza. Mais il explique qu’il est impuissant à empêcher les gens de s’exprimer s’ils le souhaitent: »Nous sommes en démocratie, nous ne pouvons pas enfermer les otages qui sont libérés de Gaza ».
Le principal problème est que les médias étrangers ont choisi de répercuter les passages où Lipshitz décrit les »bons traitements » de ses ravisseurs, oubliant la violence avec laquelle elle et 200 autres hommes, femmes, enfants, bébés ont été kidnappés et les scènes d’horreur qui ont précédé ces enlèvements dans les kibboutzim et lors de la rave party.
Le petit-fils de Yoheved Lipshitz, Daniel, a raconté au sujet de ses grands-paents, qu’ils étaient ”des gens de paix, qui aiment l’homme. Pendant des années, ils ont véhiculé des malades palestiniens du cancer qui venaient se faire soigner dans les hôpitaux en Israël. Les terroristes ont mis le feu à leur maison et les ont enlevés”.
Le journaliste Amit Segal a ainsi suggéré: »Le département de hasbara israélien devrait publier une ou deux photos du lieu où habitait Lipshitz (kibboutz Nir Oz, ndlr) afin de rappeler à tout le monde l’humanisme du Hamas ».
Le correspondant de Ynet, Ran Boker, déplore, quant à lui: »Comment avons-nous pu encore tomber dans le piège du Hamas? Il nous donne une leçon aussi dans le domaine de la hasbara ».
Izhar Lipshitz, le fils de Yoheved, a été interrogé à ce sujet sur la chaine israélienne N12 et il a clairement dit que personne n’avait forcé sa mère à dire quoi que ce soit: »Le Shabak a briefé ma mère avant. Mais si quelqu’un croit que parce qu’elle a été libérée, elle est devenue la propriété de l’Etat ou d’un agenda politique pour ou contre une offensive terrestre, pour ou contre la libération des otages, il se trompe. Elle a son opinion, elle n’a pas dit un mot qu’on l’a forcée à dire, au contraire. C’est dur pour elle de parler et pourtant elle a tenu à le faire, elle pense que c’est important pour oeuvrer au retour du plus grand nombre d’otages ».
A cela s’ajoute une vidéo de sa libération dans laquelle alors que les terroristes du Hamas la transfèrent à la Croix Rouge, on peut voir Yoheved Lipshitz se retourner et serrer la main d’un terroriste en guise d’au revoir.
Ces éléments expliquent les sentiments mitigés de nombreux Israéliens au lendemain de cette libération: la joie de voir Yoheved Lipshitz, 85 ans, libérée à côté de l’inquiétude des conséquences de son attitude depuis qu’elle est rentrée.
De sa part, il ne fallait pas s’attendre à mieux.
Dans un précédent commentaire je disais que nous n’avions pas besoin de Macron pour nous torpiller ! Nous savons très bien le faire nous mêmes ! Dans les domaines, informationnel et propagandiste le Hamas est en train de nous donner des leçons ! Nous avons déjà perdu la guerre des médias, faisons attention de ne pas perdre l’autre, la principale !!!
Les Iraniens sont les descendants de la Perse Ils furent une grande civilisation —,audacieuse très rusée et grands bâtisseurs et stratèges conquérants pour venir détruire -le Premier Temple de Jérusalem Ils ont étudié profondément la psychologie et les faiblesses du peuple juif et ont soigneusement manipulé ces personnes! Effectivement en traitant cette femme de manière douce elle devenait un instrument de la Guerre Psychologique que les Iraniens ont développée pour faire de la propagande Tout fut orchestré C’est pour cela que cette femme a été libérée Par tendresse et respect de la vieillesse et de la liberté mais pour en faire de futurs instruments de propagande fallacieuse :Une Guerre Psychologique tous azimuts!
Qu’on explique alors par ailleurs pourquoi ils ont éventré des femmes torturer des bébés?
elle etait tellement bien traitée.je lui propose d y retourner
Je n’ai pas la moindre expérience de la médecine psychiatrique, mais il semble qu’elle ait été affectée par le syndrome de Stockholm et qu’à son âge ça a été plus fort. Le chantage pour son époux est également fort possible.
En tout état de cause nous sommes en guerre et la propagande est la règle. Interdire à des otages libérés de s’exprimer en public, ne me semble pas une règle liberticide dans les circonstances actuelles, mais plutôt une règle de bon sens.
cette dame a bien sur l impression qu elle aide les otages restants on ne peut oublier ce qu elle a dit aussi avoir ete trainee sur une moto couchee en travers et battue qui infligerait cela a une dame de cet age . je ne lui en voudrait pas c est a nous gens senses de traduire l information .
Ne la culpabilisez pas il faut savoir qu en survie le cerveau essaie d effacer ce qu il y a de plus horrible et les survivants de la shoa peuvent temoigner combien de temps il leur a fallu pour exprimer et temoigner des horreurs
Les déclarations des otages ne valent rien tant qu’il y a, encore des otages. Car ayant vu les horreurs perpétrés, cette dame ne peut PAS dire la vérité en évoquant une quelconque gentillesse. Quand aux décomptés clamés de victimes civiles, c’est le compte gazaouite.
On sait leurs « effets spéciaux », depuis toujours.
Il fallait lui dire quoi dire. Une militante gauchiste est toujours capable du pire.