Philip Hammond, ministre britannique des Affaires étrangères ne s’est pas contenté d’une visite de courtoisie à Téhéran à l’occasion de la réouverture de l’ambassade du Royaume-Uni. Comme si les méfaits de l’Iran dans la région et sur la scène internationale n’existaient pas, le chef de la diplomatie britannique a laissé parler son enthousiasme face aux marchés qui s’ouvrent désormais entre son pays et le régime des mollahs: « Nous avons un appétit énorme, tant dans le monde britannique du commerce que de l’industrie, de profiter de cette occasion d’ouverture de l’Iran, et il y a un immense appétit de la part de nos institutions économiques et financières de soutenir ce nouveau développement ». Hammond a précisé « que cela devra se faire de manière adéquate » sans que nul sache ce que cette phrase signifie.
A Téhéran, le ministre britannique a notamment rencontré le gouverneur de la Banque centrale d’Iran Valiollah Seif afin de trouver des moyens de faciliter l’action des entreprises et des banques britanniques en Iran dès que les sanctions seront levées.
L’enthousiasme de Philip Hammond envers cet Etat qui soutient le terrorisme tranche quelque peu avec les propos acerbes et inamicaux qu’il avait tenus envers Israël à la veille de sa venue à Jérusalem au lendemain de la signature de l’Accord de Vienne.
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