Non seulement le cessez-le-feu a rapidement pris fin en Syrie, mais les raids des armées syrienne et russe sur les quartiers-Est d’Alep contrôlés par les rebelles ont repris de plus belle et avec une intensité renforcée. Plusieurs centaines de civils, dont beaucoup de femmes et d’enfants sont morts rien qu’en deux jours, enfouis sous les décombres des immeubles visés par les appareils qui ont largué leurs bombes sans distiction. L’enjeu d’Alep est énorme pour le régime de Bachar El-Assad autant que pour les groupes rebelles, car cette ville est le dernier grand bastion des groupes opposés à Bachar El-Assad. L’armée syrienne, aidée de milices iraniennes, iranennes et libanaise est en passe de reprendre le contrôle de la deuxième ville du pays mais une contre-offensive des rebelles est en cours depuis le nord de la ville.
A l’ONU, John Kerry et Sergueï Lavrov continuent à s’accuser mutuellement de la responsabilité de la situation, Moscou accusant Washington de soutenir les rebelles et empêcher toute issue au conflit et Washington accusant à son tour Moscou d’être complice de Damas dans de véritables massacres.
Ces massacres qui se poursuivent n’ont toutefois pas empêché le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Moualem de déclarer à la tribune de l’ONU: “Israël est une menace non seulement pour la Syrie mais pour tous les Etats de la région à cause de l’arsenal atomique qui est en sa possession”.
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