La photo de l’enfant Omran Dankash, ensanglanté, choqué et noir de poussière après un bombardement russe ou de l’armée syrienne sur Alep a fait le tour du monde. En quelques heures il est devenu l’enfant-icône de la situation de guerre civile qui sévit en Syrie depuis cinq ans et qui a déjà fait plus de 300.000 morts. Mais son grand frère Ali, 10 ans, a eu moins de chance que lui. Ali n’était pas avec son frère à la maison lorsqu’une bombe s’est abattue sur l’immeuble. Il jouait dans la rue avec des camarades. Très gravement blessé, il a succombé à ses blessures à l’hôpital. La partie orientale d’Alep, encore sous contrôle des rebelles a subi de nombreuses attaques aériennes ces dernières semaines, faisant au moins 450 morts parmi les civils.
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