C’était un des chevaux de bataille d’Abir Kara (Yamina), vice-ministre auprès du Premier ministre, aujourd’hui est entrée en vigueur la réforme sur les contrôles des normes à l’importation.
La réforme prévoit une liste de produits qui ne devront plus passer par les contrôles des instituts de normes en Israël, ce qui constituera un gain de temps et d’argent pour les importateurs. Ces produits pourront entrer sur le territoire israélien sur la base d’une déclaration de conformités aux normes internationales.
Ainsi, les importations seront aussi facilitées et des produits qui n’étaient jusqu’alors pas commercialisés en Israël pourront l’être.
Le ministère de l’économie a indiqué que des mesures de contrôle seront prises a posteriori et que les produits qui seraient entrés frauduleusement seraient retirés voire interdits de commercialisation en Israël. D’ailleurs les produits dits sensibles comme l’alimentation, les produits pour bébés et les cosmétiques ne sont pas concernés par cette réforme.
Le but affiché de cette réforme est de diminuer les coûts à l’importation dans l’espoir que ces économies soient répercutées sur le prix final au consommateur. Pour autant, il n’est pas certain que ce soit ce qui arrive. En effet, aucune règle ne l’oblige et quand bien même, la plupart des produits concernés ne sont pas des produits de grande consommation et peu d’acheteurs sentiront donc la différence sur leurs dépenses quotidiennes.
Abir Kara s’est réjoui sur Twitter de l’entrée en vigueur de cette réforme qui »va réduire considérablement le coût de la vie, ouvrir le marché à davantage de concurrence et grandement faciliter l’importation. Nous avons transformé notre révolte en politique économique du gouvernement ».
Il ne faut jamais lire que les titres, c’est le meilleur moyen pour se tromper.
Effectivement, un produit aux « normes » internationales, sous conditions que celles-ci soient bien reconnues (la corruption on connait ça avec Pfizer), ne justifie pas un passage aux normes israéliennes (surtout destinées à assurer la protection des lobbys).
En outre, la phrase : « D’ailleurs les produits dits sensibles comme l’alimentation, les produits pour bébés et les cosmétiques ne sont pas concernés par cette réforme. » est rassurante.
On avance, et c’est triste de le dire, avec un des pire gouvernements qu’Israël n’aie jamais eu.
Votre loi ne concerne que très peu de produits utilisés quotidiennement par les Israéliens.
Pour réduire les prix d’un des pays les plus cher du monde et 2 ou 3 ieme de l’OCDE il suffit de supprimer tous les monopoles d’ un certain nombre de personnes qui ce sont assez gavé sur le dos du peuple. Sans compter, conséquence de ce qui précède, mettre un terme aux marges exorbitantes des distributeurs Israéliens.
Et mettre ce pays à un niveau de compétition Européen