Le député d’extrême gauche Yaïr Golan, ancien chef d’état-major de Tsahal, vient d’atteindre un sommet de vulgarité. Voulant répondre au ministre Ofir Akounis (Likoud) qui l’accusait, ainsi que le député Moshé Yaalon, de tirer le débat public vers le bas, Yaïr Golan a écrit : « S’il sortait sa tête, ne serait-ce que pendant une minute du c** de Netanyahou, il est possible qu’il découvrirait qui est le vrai incitateur national ». Un peu plus, tard, sans doute face aux réactions, Yaïr Golan a retiré le mot en question et l’a remplacé par « un endroit caché ».
Lors d’un discours, Ofir Akounis avait accusé Yaïr Golan et Moshé Yaalon, deux anciens généraux devenus politiciens, de polluer le débat public notamment en faisant référence à l’Allemagne nazie pour décrire la situation politique en Israël et surtout la droite israélienne. Moshé Yaalon avait créé le scandale dimanche en comparant l’attitude de la police israélienne lors des manifestations de gauche à l’obéissance aveugle des nazis aux ordres immoraux.
On se demande comment ces deux anciens généraux peuvent ainsi accuser Binyamin Netanyahou d’être « l’incitateur national », alors qu’ils dépassent toutes les limites de la décence et de la politesse à son égard.
Depuis son entrée en politique, Yaïr Golan se montre comme un politicien médiocre, méchant, frustré et agressif, une sorte d’incarnation masculine de Zehava Gal-On. On ne peut que bénir le jour où il a été écarté de la course pour devenir chef d’état-major.
Photo Yonatan Sindel / Flash 90