Le 18 décembre, un match de basket opposant Nanterre 92 à l’Hapoël Holon, dans le cadre de la ligue des champions a dû être interrompu après que des militants pro-palestiniens ont fait irruption sur le parquet de la salle à Nanterre et ont brandi des drapeaux palestiniens. D’après les informations communiquées par la préfecture de police, les forces de l’ordre sont intervenues pour mettre un terme « aux affrontements naissants en tribunes entre supporters ».
Initialement le maire de Nanterre avait demandé que le match soit joué à huis clos, décision cassée par le tribunal administratif de Cergy-Pontoise le matin de la rencontre.
Mélanie Pauli Geysse, la Présidente et Porte-parole du collectif NO SILENCE, réagit dans une tribune à cet incident.
L’inversion victimaire : ça suffit !
Le 19 décembre 2024, le match de basket entre l’équipe israélienne de Hapoel Holon et celle de Nanterre aurait dû être une simple rencontre sportive. Pourtant, il a illustré le climat alarmant et délétère qui pèse sur chaque rencontre sportive où Israël est présent, climat qui ne fait que s’assombrir depuis les Jeux Olympiques. Soutenir Israël ou simplement être juif en France expose aujourd’hui à des menaces intolérables.
La République ne doit pas céder aux pressions idéologiques des extrémistes. L’arrêté illégal et disproportionné pris par le maire de Nanterre, interdisant initialement la présence des supporters israéliens, est un exemple flagrant de soumission à des pressions idéologiques et électoralistes. Heureusement, l’intervention salutaire du Préfet Antoine Brugère, et la suspension de cet arrêté par le tribunal administratif, ont réaffirmé le droit inaliénable de nos principes républicains et le droit de chaque citoyen à soutenir librement son équipe, quelle
qu’elle soit.
Un climat d’intimidation orchestré et soutenu par le Maire de Nanterre
Mais ces tentatives d’intimidation ne se sont pas arrêtées là. Des groupuscules radicaux, tels que BDS et Urgence Palestine, avaient planifié des actions hostiles autour de ce match.
Ces militants ont tenté de saboter l’événement, manifestations, pétitions appelant au boycott, achat de billets uniquement dans le but de perturber la rencontre et la transformer en tribune politique, tout cela… soutenu par l’arrêté du Maire de Nanterre prêt à coucher la République face aux revendications de ces groupuscules et à les cautionner !
Armés de slogans haineux, de drapeaux et de menaces verbales et physiques, ils sont allés jusqu’à envahir le terrain, mettant en danger joueurs et spectateurs. Ce coup d’éclat prémédité n’avait qu’un seul objectif : semer la discorde et importer sur notre sol le conflit du Moyen-Orient.
Rappelons avec force que la présence d’une équipe israélienne sur un terrain de sport n’est pas une opinion politique, mais un droit inaliénable. Le sport appartient à tous, il est parfaitement universel, et ne peut être l’expression de ceux qui ne rêvent que de l’éradication d’Israël et des juifs.
Démasquons-les! Sous couvert de vouloir préserver sa ville, c’est l’engagement politique de Monsieur le Maire aux côtés des mouvements palestiniens qui a aussi été mis en lumière.
Dans un courrier de novembre 2024, exprimant son soutien à la Palestine et à une paix qu’il appelle de ses vœux, il omet de condamner et qualifier les actes barbares du 7 octobre de terroristes, de reconnaître les otages, ou de préciser les conditions nécessaires à une paix durable. Nous partageons aussi le désir de paix, mais celle-ci ne sera possible que lorsque les groupes terroristes comme le Hamas, le Hezbollah et bien d’autres cesseront leur guerre contre nos démocraties. Souvenons-nous que le cessez-le-feu était en vigueur le 6 octobre 2023. Il est également nécessaire de rappeler que la ville de Nanterre accueille et soutient activement l’association « France Palestine Solidarité », marquant ainsi son positionnement politique.
Nous tenons cependant à saluer l’esprit sportif de l’équipe de Nanterre, ainsi que l’accueil chaleureux de nombreux supporters de Nanterre, qui ont su dépasser ces tentatives de division et se féliciter de notre présence. Leur attitude bienveillante a montré que le sport peut encore rassembler et être universaliste.
Il s’agit de la ville de Nanterre, mais il s’agit surtout de ce que nous vivons au quotidien , dans tous nos territoires et de l’illustration de la digue qui ne cesse de céder pour certains élus qui osent encore porter l’écharpe tricolore.
Une vigilance tristement nécessaire
Ce match a mis en lumière, une nouvelle fois une réalité préoccupante : des dispositifs de sécurité exceptionnels pour garantir la sécurité des supporters israéliens. Ce niveau systématiquement proportionné au niveau de menace illustre tristement les conditions auxquelles la communauté juive et les soutiens d’Israël sont confrontés aujourd’hui en France.
Si cette situation vous choque, c’est que vous mesurez enfin les dérives inquiétantes qui gangrènent notre société. Ces obscurantismes, portés par des groupes radicaux, cherchent à imposer leur loi et à réduire au silence ceux qui osent défendre des valeurs républicaines à grand renfort des élus qui ont définitivement quitté l’arc républicain.
Un combat pour la République et nos libertés fondamentales
Les incidents que nous déplorons lors de cette rencontre ont été causés par une dizaine d’individus agressifs issus de BDS (Boycott, désinvestissement et sanctions), Urgence Palestine notamment, venus uniquement pour provoquer les supporters israéliens, sept ont été interpellés, dont Nicolas Shahshahani et Olivia Zemor de
l’association europalestine qui ont été placés en garde à vue.
Face à ces agressions organisées et préméditées, les supporters de Hapoel Holon, ayant été directement ciblés par ces activistes, ont été protégés par les forces de l’ordre, ils n’ont attaqué personne et étaient dans le cadre de la légitime défense. Nous déplorons deux blessés, un supporter israélien ainsi qu’un policier dans l’exercice de ses fonctions, tous deux victimes de ces militants pro-palestiniens radicaux, deux blessés de trop. Nous leur
adressons nos pensées et leur souhaitons un prompt rétablissement.
Nous voulons aussi dire à toutes les personnes choquées et bousculées dans les gradins, notre soutien, rien ne justifie la furie des militants pro palestiniens et nous les condamnons avec la plus fermeté. Nous suivrons de près les procédures judiciaires engagées contre les responsables de ces actes inacceptables.
Un message clair : la République ne cédera pas
Ce match demeure une victoire pour la République et ses valeurs. NO SILENCE continuera de défendre une société où les libertés individuelles, la tolérance et le respect triomphent sur les menaces et les provocations.
Aux noms des 400 supporters d’Israël présents par l’engagement de No silence et MK World, nous souhaitons exprimer notre gratitude infinie aux forces de l’ordre, à la Préfecture et à tous ceux qui ont œuvré pour assurer la venue et la sécurité des supporters, des joueurs et des spectateurs, à tous ceux qui se sont malgré tout déplacé en masse avec le plus grand respect pour l’ordre et les biens publics.
Grâce à leur mobilisation exemplaire, aucun dommage matériel n’a été constaté, la Marseillaise, la Hatikva et “merci la police” ont retenti dans les tribunes en signe d’unité et de solidarité.
Nous appelons chaque citoyen, chaque élu attaché sincèrement aux valeurs de la République à se mobiliser inconditionnellement contre la haine, à dénoncer les dérives obscurantistes, et à préserver ce qui constitue la force de notre nation : l’unité dans la diversité et l’attachement indéfectible à nos libertés.
La République est notre équipe, et elle ne cédera jamais face à l’obscurantisme et nous vous donnons rendez-vous le 16 janvier pour le match Maccabi Tel Aviv- Paris à l’Adidas Arena !
Vive le Sport ! Vive Israël ! Vive la République!
Apropos du Collectif No Silence :
Né après le pogrom du 7 octobre 2023 pour dénoncer les viols et sévices sexuels perpétrés par le Hamas, le collectif No Silence est féministe, humaniste et universaliste. Il est composé de près de 500 hommes et femmes et mène des actions dites « happenings », un travail de fond auprès des institutions pour les victimes, rescapées mais aussi les otages encore en captivité.
Trois mots d’ordre : * combat de reconnaissance du 7 octobre, des crimes sexuels commis par le Hamas, du gynocide orchestré en parallèle; * devoir de mémoire; * réparation pour créer une coalition européenne et internationale qui s’engage juridiquement, politiquement, budgétairement contre le terrorisme, pour les victimes et l’Etat d’Israël.
Contact : [email protected]