Pour la quatrième fois en deux semaines, des pays européens ou l’Union européenne émettent des menaces envers Israël au cas où le prochain gouvernement mettait en application la loi de souveraineté sur une quelconque partie de la Judée-Samarie ou de la vallée du Jourdain. Cette fois-ci, ce sont neuf ambassadeurs de pays membres de l’UE, tous d’Europe occidentale ou de Scandinavie qui se sont adressés à Israël comme ils n’auraient pas osé le faire avec d’autres pays. Il s’agit des ambassadeurs de France, Allemagne, Grande-Bretagne, Italie, Pays-Bas, Belgique, Espagne, Suède, Irlande ainsi que celui de l’Union européenne.
Dans leur message à l’intention du ministère israélien des Affaires étrangères, ils dénoncent la clause de souveraineté comprise dans les accords de coalition entre le Likoud et Bleu-Blanc et expriment leur « grande inquiétude face à une éventuelles extension de souveraineté israélienne dans des parties de la Rive occidentale » toujours au motif – fallacieux – que ce serait un acte contraire au droit international. Reprenant un à un les menaces de l’Autorité Palestinienne, les diplomates européens avertissent que « ces démarches unilatéraux auraient des conséquences graves sur la stabilité de la région (qui est d’une stabilité inébranlable actuellement…) ainsi que sur le statut d’Israël sur la scène internationale ».
Les ambassadeurs sont entrés encore plus à fond dans les affaires intérieures israéliennes en exprimant également leur « inquiétude » à l’occasion de la publication prévue le 3 mai des appels d’offres de construction dans le quartier de Guivat HaMatos au sud de Jérusalem.
Des préoccupations majeures pour une Union européenne en pleine déliquescence…
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