Rien à redire sur son ascension fulgurante au pouvoir. Il a été brillant, convaincant, charmeur, percutant. Il a su choisir le bon moment, le bon endroit et a gagné. Devenir président c’est un exploit ! Etre président demande autre chose que de la tactique. Il faut aussi le tact, la concertation, la réflexion, le feeling, la touche de finesse… et là, elle manque, trop souvent.
Entre l’affaire Pétain et la main tendue à Erdogan le turc pour la cérémonie du 11 novembre, nous sommes servis. Comme dirait l’autre, les pieds dans le plat. 80 chefs d’Etat, c’était un peu gros comme casting pour Macron, qui invite d’abord, déclare en même temps et récupère en retour, avec un air ébahi, le boomerang sur la tête.
Commémorer l’armistice en pensant rendre hommage au maréchal Pétain, la main dans la main avec la Turquie et son passé sanglant d’un million et demi d’Arméniens tués à la même période ? Drôle de fête ! Et si encore Recep Tayip avait fait teshouva ?! Pensez-vous ! Ses geôles débordent d’au moins 50 000 prisonniers politiques, dont de très nombreux journalistes. Erdogan entretient des liens avec les djihadistes en Syrie, avec le Hamas et invective dès qu’il en a l’occasion, Israël et même l’Occident. Bref un ami fiable, le gendre idéal. Alors pourquoi l’inviter, l’honorer, se courber devant cette personnalité belliqueuse et narcissique qui répand la haine à chaque occasion? Mystère à l’Élysée ! Tout cela n’a rien de rassurant pour les Français d’abord, pour les Juifs de France surtout et pour les relations avec Israël. Sur quel pied danser avec un président imprévisible aux positions plutôt troublantes ?
On dit à propos de Pharaon et de Lavan, qu’ils étaient dangereux pour les Juifs. Le premier affichait clairement ses positions en voulant exterminer les premiers-nés et en nous poursuivant jusqu’à la mer pour nous anéantir. Il y a eu et il reste, hélas, beaucoup d’ennemis de la sorte … Quant à Lavan, son sourire apparent et ses bonnes manières ont su endormir les soupçons de Yaakov, comme cette torpeur qui règne en France, avec des dirigeants amis. L’assimilation fait autant de victimes que les guerres. Yaacov a su un jour prendre la fuite, D-ieu merci, vers la terre d’Israël qui déjà nous tendait la main. Son courage et sa fidélité restent notre héritage.
Avraham Azoulay
M. MACRON est à mon goût un peu trop jeune pour la fonction sachant qu’il ne connaît pas les arcanes des administrations. Il décide donc un peu comme un gosse gâté un peu comme SARKOZY. Mais cette fonction régalienne exige beaucoup d’humilité et de charisme et il lui manque les 2. Moralité il ne résoud rien et laisse mourir les projets selon l’ambiance srtyle MITTERRAND OU HOLLANDE. Donc casse gueule garanti. Aucune amélioration en vue.