L’effet boomerang de la société multiculturelle et “humaniste” qui caractérise la Suède depuis des années risque de se faire sentir lors des prochaines élections législatives prévues pour le 9 septembre prochain.
Selon certains sondages, le parti d’extrême droite des Démocrates de Suède (Sverigedemokraterna) pourrait devenir la première formation du pays avec des chiffres allant jusqu’à 28,5% des intentions de vote, contre 12,9% des voix obtenues lors des dernières élections de 2014! En deuxième position arriveraient les Modérés (Moderaterna), parti Libéral-conservateur, avec 23% et le Parti social-démocrate (Sveriges Socialdemokratiska Arbetareparti), arrivé en tête lors de toutes les élections depuis 1970 n’obtiendrait que 22% des suffrages (31% lors des dernières élections), le plus mauvais résultat depuis quarante ans!
Deux partis ont déjà exclu de former un gouvernement avec les Démocrates suédois, mais si les sondages se concrétisent le jour du scrutin, il sera extrêmement difficile de former un gouvernement stable et rationnel à Stockholm.
Comme le parti FPÖ autrichien, les Démocrates suédois ont des racines néonazies mais ont entamé une opération de respectabilité en condamnant les propos extrémistes de certains cadres ou militants.
La progression fulgurante des Démocrates suédois, de 0,4% en 1998 à 23% aujourd’hui est la résultante directe d’une politique suédoise irresponsable qui au nom d’un humanisme à outrance a refusé de voir les dangers que constitue l’immigration musulmane non contrôlée. Depuis des années, les cas de violence urbaine, de vandalisme, de délinquance, de viols et agressions sexuelles se sont multipliés sans que les gouvernements successifs ne saisissent l’ampleur du danger et ne prenne les mesures qui s’imposent, toujours au nom de la tolérance et du “respect des différences”. Il leur est plus facile de montrer Israël du doigt plutôt que de règler leurs propres problèmes.
Si la forteresse scandinave commence à s’effriter, c’est très mauvais signe pour une Europe déjà très affaiblie.
Photo Illustration
Un peu imité le commentaire, parce qu’en Europe, et surtout en France, la gôche et son extrême ne sont pas les alliés de l’islam ?
il ne faut surtout pas l’oublier
L’extrême-gauche et l’extrême-droite se rejoignent sur bien des points et autant le 1er extrême que le second sont un tremplin pour l’islamisme (je parle bien d’islamisme et pas d’islam, Le Rachid), sauf que l’extrême-gauche n’a plus aucun pouvoir ni crédibilité comme évoqué dans mon commentaire plus haut.
Le Rachid, tu critiques “la gauche et son extrême” mais tu sembles oublier que, par exemple, Manuel Valls est (était ?) du Parti Socialiste et qu’il n’avait rien d’un allié à l’islamisme ni à l’antisémitisme et était bien moins hostile à Israël (sauf dans ses erreurs de début) que l’ensemble des partis politiques, en France, quelque soient leurs étiquettes, y compris la droite UDF / RPR et UMP.
N’aies donc pas la mémoire si courte.
Merci.
On ne sait même pas aujourd’hui, si le PS (qui a longtemps été divisé en interne sur beaucoup de questions) existe encore aujourd’hui.
Macron, grand ami de de Viliers (président du parti monarchique MPF – Mouvement Pour la France, proche de l’extrême droite) et qui est au pouvoir aujourd’hui, est loin d’être le meilleur rempart contre l’islamisme et l’antisémitisme et qu’il n’est pas du tout un ami d’Israël.
En mai 2018, il a rendu visite en Russie à la veuve d’Alexandre Soljenistsyne qui est un antisémite notoire (il est d’ailleurs bien connu pour ça) et disait que “les Juifs sont responsables des moments les plus sombres de la Russie” et qu’ils sont les auteurs de certains de ses progroms les plus meurtriers.
Le même mois de la même année, il a rendu hommage à Voltaire (autre antisémite notoire !) en vantant son combat contre l’intolérance alors même que dans son article “Tolérance” du dictionnaire philosophique, Voltaire parle des Juifs abondamment avec une haine effroyable, le définissant comme “le plus abominable peuple de la Terre” et qu’il dit, entre autres “C’est à regret que je parle des Juifs : cette nation est, à bien des égards, la plus détestable qui ait jamais souillé la Terre.”
Et Macron n’est pas de gauche, il l’a lui-même déclaré “L’honnêteté m’oblige à vous dire que je ne suis pas socialiste “. Il a créé LREM (La République En Marche) dans la brasserie La Rotonde où il a l’habitude de rencontrer son vieil ami Philippe de Villiers qui ne serait d’autre que son conseiller, à en lire les médias (et pas ceux de gauche !).