D’après un sondage réalisé par l’Institut de Recherche StatNet auprès de la population arabe d’Israël, suite aux violences cette semaine dans un village bédouin du Néguev, 50 % des Arabes israéliens penseraient que les maisons construites illégalement ont été détruites pour des motifs racistes. Ils seraient toutefois 47 % à estimer ‘qu’il faut lutter contre ces démolitions dans le cadre de la loi et à l’aide de manifestations non violentes’.
Plus d’un quart du public arabe, 27 %, souhaiterait en outre ‘calmer les esprits et apaiser les tensions’. Mais ils seraient près d’un quart à vouloir une escalade dans les actions de protestation. Depuis les événements d’octobre 2000, c’est la première fois qu’un pourcentage aussi élevé, au sein de la population arabe israélienne, est favorable à une montée de la violence pour exprimer leur contestation. Dans le cadre de cette enquête, on apprend également qu’un tiers des Arabes israéliens ne sont pas satisfaits du travail effectué par la Liste Arabe unifiée.