Vanessa Abittan, vainqueur de Masterchef Israël 2019, se livre à LPH quelques jours après sa consécration et nous permet d’en savoir plus sur la ”tsarfatiya” qui a conquis le cœur des Israéliens. Une belle leçon de persévérance.
”J’ai un accent à couper au couteau”
Vanessa ne s’est jamais imaginée passer à la télévision en Israël. ”J’ai fait mon alya, il y a 16 ans. Je ne parlais alors pas un mot d’hébreu et je ne savais pas lire. Jusqu’à aujourd’hui, je suis consciente de la pauvreté de mon vocabulaire. Même si je suis d’un naturel très assuré, je n’aurais jamais osé de moi-même participer à un programme de télévision regardé par tout le pays”.
C’est sa fille aînée qui a pris les choses en main. Sachant que sa mère était une excellente cuisinière et qu’elle appréciait l’émission Masterchef, elle a fait fi des réticences de Vanessa et l’a inscrite au concours.
”En France, j’ai passé un master en communication. J’étais l’attachée de presse de la maison de mode Chloé. Me retrouver en Israël a été pour moi comme devenir illettrée. C’était difficile et j’avais peur de passer pour une idiote avec mes fautes et surtout mon accent français à couper au couteau”.
C’est sa passion pour la cuisine qui aura le dernier mot. ”Je me suis dit, allez lâche-toi, peu importe si tu ne maîtrises pas parfaitement l’hébreu. La langue la plus pratiquée dans l’émission c’est celle de la cuisine, et je la connais bien”.
Une aventure humaine avant tout
L’expérience est forte pour Vanessa. ”En fait, même si je vis en Israël depuis 16 ans, c’est la première fois que je me suis réellement retrouvée dans la société israélienne. Les journées de tournage sont très longues, du matin au soir, coupé du monde. J’ai compris, que malgré ce que je pensais, je n’étais jusqu’alors pas véritablement intégrée dans la société israélienne”.
Pour la championne, Masterchef est avant tout une aventure humaine.
Au début, elle y arrive avec des doutes. ”Je suis Maman de 6 enfants, j’aime cuisiner mais mon seul public a toujours été ma famille et mes proches. Je me disais qu’ils me jugeaient avec les yeux de l’amour. Etre évaluée par de vrais professionnels, me mesurer à 16 excellents cuisiniers, c’est autre chose. Finalement, j’ai beaucoup appris et j’ai trouvé de nouvelles sources d’inspiration”.
Masterchef c’est aussi des défis plus fous les uns que les autres lancés aux candidats qui les poussent dans leurs retranchements. Vanessa se souvient particulièrement de la fois où subitement, en plein milieu d’une épreuve, on leur a demandé de changer de poste et de continuer le travail commencé par un autre candidat. ”Je me suis retrouvée au poste d’une candidate libanaise, une cuisine que je ne connaissais pas et on n’a pas le temps de réfléchir, le chronomètre court”.
Chacun arrive dans ce style de concours avec sa personnalité et sa culture. Vanessa décrit sa cuisine comme française mais aussi beaucoup méditerranéenne. ”Il est vrai que lorsqu’on est français, les attentes sont encore plus grandes de la part du jury”.
Vanessa n’a pas déçu, d’autant plus qu’elle accorde une importance particulière à l’esthétique de ces plats et desserts. ”Tout passe d’abord par les yeux. La cuisine, c’est avant tout un art. Chacun pose sa signature sur sa réalisation”, estime cette ancienne du monde de la mode.
”Israël offre tant d’opportunités”
L’alya des Abittan est une idée qu’ils caressaient depuis quelques temps mais le déclic est un traumatisme vécu par Vanessa. “Un jour, en face de la mairie du 16e arrondissement, je m’apprête à monter dans ma voiture après avoir attaché mes deux enfants à l’arrière. Des voyous masqués m’ont arraché les clés et voulaient partir avec la voiture et mes enfants à l’arrière. D’ merci, cela s’est bien terminé. Mais quelques mois plus tard, nous étions installés définitivement en Israël”.
Les premiers temps ne sont pas évidents. ”Je me demandais ce que je pouvais faire pour exister moi-même en Israël. Masterchef est arrivé à la bonne période de ma vie. Mon mari, mes enfants, mes parents, tout le monde m’a portée, m’a soutenue dans cette aventure”. Et le public aussi l’aime. Ses fautes d’hébreu sont même entrées dans le vocabulaire des fans de l’émission ! Vanessa est reconnaissante de cette célébrité si rapidement acquise. Les gens lui demandent beaucoup de conseils de cuisine. ”Cela me plait, la cuisine c’est le partage. Je suis très agréablement surprise et très touchée par tant d’affection”.
Lendemain de fête
Masterchef aura été un véritable tremplin pour Vanessa. Pendant Hol Hamoed Souccot, elle tiendra un stand au festival ”Toamim Olam”, à Jérusalem. Elle est aussi, d’ores et déjà, devenue l’égérie de la marque Crazy Line et possède même son personnage dans l’émission Eretz Nehederet!
Si elle souhaite aussi donner des cours de cuisine aux Israéliens et aux Francophones d’Israël, elle rappelle que malgré ce tourbillon qui l’enchante, sa priorité reste sa famille : ”Ils passeront toujours d’abord”.
Une belle histoire d’intégration : “toujours oser réaliser ses rêves, Israël offre beaucoup d’opportunités”.
Crédit photo: Eytan Brand
Si sa famille lui edt si chère, elle va devoir bientôt apporter ses bons pkats à spn mari condamné à de lourdes peines de prison pour escroquerie à la taxe carbone en France.
Comme DISRAELI masterchef on s’en fout. c’est une famille d’arnaqueurs via le CO2 et qui porte sur des millions d’euros. Donc EXTRADITION RAPIDEMENT car ces gens font du HILLOUL HACHEM A CHAQUE SECONDE. PERSONNE N’EST BLANC BLEU EN ISRAEL COMME TOUS LES MÉTIERS EN INDÉPENDANT DU BÂTIMENT MAIS UNE TELLE ARROGANCE !!!!
J’ai déjà laissé un commentaire. Je ne le vois pas ?
Mazal Tov et Beatslaha pour la suite.
Ou peut on revoir les replay se ses interventions dans l’émission ?
Quand à la polémique je trouve ça honteux cette manière de la juger !
Elle est belle, brillante et en plus elle cuisine bien