Cela fait six mois que le ministère des Finances et celui de l’Agriculture ont annoncé la suppression des quotas d’importation de certains fruits et légumes comme l’ananas, les asperges ou les champignons.
Le but était d’ouvrir le marché à la concurrence et d’entrainer une baisse du prix de ces produits.
Six mois plus tard, force est de constater que le consommateur israélien n’a pas profité de cette mesure. Au contraire. Si un ananas coûtait en moyenne 25.8 shekels en août 2021, il coûte 27.5 shekels en août 2022. Idem pour les asperges et les champignons.
Les taxes qui ont été supprimées, il y a six mois, constituait 25% du prix payé par l’importateur pour un kilo de fruit. Logiquement, l’absence de cette taxe aurait dû se répercuter sur le prix à payer par le consommateur. Cela ne s’est pas produit.
Pour expliquer cela, les producteurs avancent le fait que les prix des transports ont augmenté de telle sorte que cela compense l’annulation de la taxe, laissant le prix inchangé.
Le ministère de l’agriculture a dit poursuivre sa politique d’ouverture du marché à l’importation pour tous les fruits et légumes demeurant persuadé qu’il s’agit de la clé pour résoudre la problématique de la cherté des fruits et légumes en Israël.