L’autorité de l’Etat ne semble pas intéresser les mouvements d’extrême gauche dans leur campagne contre Tsahal ou l’Etat d’Israël. Des représentants de Shovrim Shetika (Breaking the Silence) sont allés parler à des élèves du lycée Adam de Jérusalem, en dépit d’une interdiction formelle émise l’an passé par le ministre de l’Education Naftali Benett. L’invitation, envoyée par le directeur de l’établissement, avait également provoqué des réactions parmi les élèves dont une bonne moitié a signé une pétition demandant l’annulation de cette visite.
Les représentants de Shovrim Shetika se sont ainsi présentés dimanche aux portes de l’établissement et on pu librement parler aux élèves durant deux heures sur le thème des “préjudices dus à ‘l’occupation'”. Ils ont également distribué des brochures contenant les “témoignages” de soldats sur des soi-disant crimes de guerres commis par Tsahal.
L’un des élèves a demandé à l’un des conférenciers pourquoi son organisation va salir Tsahal en-dehors d’Israël, mais le conférencier à esquivé la question. Un autre élève a reproché aux visiteurs de présenter Tsahal de manière biaisée à des publics qui ne connaissent rien au contexte ni à la situation réelle que vivent l’Etat d’Israël et Tsahal en particulier. Une maman d’élève a violemment attaqué la direction de l’école, soulignant que les parents des lycéens qui vont bientôt être sous les drapeaux ne les envoient pas à l’école pour qu’ils entendent que les soldats de Tsahal sont des criminels de guerre!
Le ministère de l’Education a fait savoir “qu’il va étudier le cas qui s’est produit dans cette école et réagir en conséquence”.
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