La directrice-générale de l’organisation d’extrême gauche Shovrim Shetika, Yuli Novak, a annoncé qu’elle souhaite quitter son poste qu’elle occupe depuis cinq ans. Elle n’a pas fourni d’explications précises sur les motifs de sa décision. Il se peut qu’elle souhaite tout simplement faire autre chose mais il est également possible qu’elle ait ressenti que son mouvement est détesté et rejeté par une immense partie de la population. Répandre des calomnies sur les soldats de Tsahal, particulièrement à l’étranger, n’est pas la meilleure manière d’être apprécié dans la société israélienne!
Dans une lettre qu’elle a écrite à l’occasion de cette démission, elle n’a cependant pas manqué de dénoncer “la haine manifesté par la droite envers elle et les militants de Shovrim Shetika”. “Cette droite veut que nous nous taisions, elle ne veut pas que l’on sache, elle ne veut pas que des questions soient posées pour savoir ce qui se passe réellement dans Tsahal et dénoncer la politique du gouvernement…” explique Yuli Novak, oubliant qu’elle et son organisation sont vivement critiqués par le centre et le centre-gauche également.
Il faut rappeler que depuis l’apparition de Shovrim Shetika sur la scène médiatique, toutes les tentatives d’obtenir de la part de cette organisation des noms d’officiers ou de soldats qui ont “témoigné anonymement” contre Tsahal se sont heurtées à un refus catégorique. Ce qui confirme que les allégations de cette ONG sont plus que douteuses et sont davantage apparentées à de la calomnie et à une tentative de nuire à Tsahal, à l’Etat d’Israël et à son gouvernement pour des motifs bassement politiques.
Les objectifs idéologiques de Shovrim Shetika avaient été prouvés une nouvelle fois le mois dernier lorsque l’un de ses responsables, filmé à son insu avait expliqué à un public que “poignarder un soldat en Judée-Samarie n’était pas un acte terroriste”.
Photo Roï Elima / Flash 90