L’expulsion d’une famille arabe du quartier de Shimon Hatzadik (Jérusalem) sur ordre de la Cour suprême a été stoppée après des émeutes lancées par des jeunes arabes. En prévision de l’arrivée des fonctionnaires municipaux, des membres de la famille Salhayeh étaient montés sur le toit de la maison, équipés d’une bonbonne de gaz, de matelas et de liquide inflammable, menaçant de tout faire sauter si la police entrait dans la maison pour faire appliquer la décision judiciaire.
Face au refus de la famille d’obtempérer, les fonctionnaires chargé de faire appliquer la décision ont fait appel à la police qui a tenté de parlementer avec des membres de la famille mais en vain. Et face aux émeutes qui ont enflé, l’expulsion a été ajournée.
Il s’agit d’une décision judiciaire qui date de l’année 2017. Le périmètre où se sont installées plusieurs familles arabes est destiné à la construction d’une école d’éducation spécialisée ainsi que six jardins d’enfants. Plusieurs solutions alternatives et généreuses avaient été proposées à la famille après maintes rencontres, mais elle les a toutes refusées, notamment sous pressions de l’Autorité Palestinienne, des députés arabes et d’extrême gauche.
Les fonctionnaires municipaux sont repartis sans avoir accompli leur mission essentielle, se contentant de débarrasser une serre située à côté de la maison.
Dimanche, une manifestation avait eu lieu devant le domicile du maire de Jérusalem Moshé Leon, l’appelant à renoncer à l’expulsion de la famille Salhayeh. Parmi eux, Mossi Raz (Meretz).
Photo porte-parole de la police