Le mois d’Adar que nous entamons est, malgré la joie qui l’accompagne, marqué par le souvenir d’évènements éprouvants pour notre peuple. En effet, en Israël, on ressent encore très fort la douleur liée à la perte d’âmes pures, qui nous ont été arrachées à cette même période de l’année.
Il y a déjà cinq ans, un vendredi soir, à Itamar : le papa Ehud Fogel, la maman Ruth, fille de Taly et du Rav Yehuda Ben-Ishay, Yohav 11 ans, Elad 4 ans et Hadas 3 mois, z’’l, sont lâchement assassinés dans leur propre maison.
Et c’est à ces mêmes barbares que l’Europe et les États-Unis veulent donner un État et une légitimité de peuple !
Rosh Hodesh Adar, il y a huit ans, nous subissions une autre sauvagerie sanglante, à l’intérieur de la Yeshiva de Merkaz Harav à Jérusalem. Là encore, huit jeunes garçons sont froidement exécutés par ces mêmes terroristes que certains osent encore blanchir.
C’est le même terrorisme, provenant de la même origine, qui frappait il y a quatre ans à Toulouse, au lycée Otsar Hatora. Les mêmes atrocités, la même bassesse. Les quatre victimes de cette barbarie sans nom, que personne n’arrive à vraiment condamner étaient juives aussi, évidemment : le père, le Rav Yonathan Sandler et ses deux fils, Gabriel 4 ans, et Arié 5 ans, z’’l. Myriam Monsonégo, z’’l, 7 ans, la fille du Rav Yaacov directeur de l’école a, elle aussi, été assassinée ce jour-là.
Depuis, la terreur sévit encore et toujours. Et seul Israël lutte sans merci contre ce fléau lié à un islam pur et dur.
Pourquoi seul ? Parce qu’apparemment, les nations n’ont pas compris encore l’ampleur du mal, elles n’arrivent pas, par peur des amalgames, à pointer du doigt cette subversion. Quand ce mal frappe les Juifs ou Israël, il semble moins cruel, à la limite disculpé… C’est dur à écrire ou même à croire, c’est hélas vrai. Alors, comme Pourim est à nos portes, on se doit d’espérer que tout va s’inverser. Souhaiter que d’une part nous allons réussir à mettre à terre ces prédateurs assoiffés de sang, et que par là même le monde pourra recouvrer enfin la vue, en reconnaissant la grandeur d’Israël.
Ce shabbat nous ouvrons le livre de Vayikra, qui nous invite, comme ce petit Aleph, à apprendre avec modestie à nous rapprocher de D.
Avraham Azoulay
Photo by miriam Alster/FLASh90