Le journaliste Shimon Riklin a déposé une véritable “bombe” dans les mains de tous ceux qui invoquent de manière incantatoire le “Testament de Rabin” pour affirmer qu’il s’agit de l’opposé moral de la droite actuellement au pouvoir. En rappelant que certains responsables militaires ou politiques avertissent que “la société israélienne glisse vers l’extrémisme” ou “que l’éthique disparaît progressivement”, Shimon Riklin, qui a fouillé dans les archies, rapporte cet épisode édifiant.
En 1992, un attentat s’était produit près de la Porte des Immondices en Vieille ville de Jérusalem. Un terroriste avait poignardé à mort un garde-frontières et blessé un autre. Un chauffeur de bus qui avait vu la scène avait tiré sur le terroriste, le blessant à la jambe. Quelques minutes plus tard, arrivait un autre garde-frontières, Ronen Arava, qui achevait à bout portant le terroriste à terre d’une balle dans la tête. Toute ressemblance avec un fait plus récent n’est pas fortuite du tout. Mais à la seule différence que la réaction de la hiérarchie militaire et même du Premier ministre de l’époque Itshak Rabin ne fut pas la même.
Shimon Riklin a publié sur sa page Facebook la réaction du Premier ministre Itshak Rabin. Lors du journal télévisé, le présentateur Dan Kanner annonçait: “Le Premier ministre Itshak Rabin s’est félicité ce soir de l’élimination du terroriste qui a tué le policier Dadi Pinhas hy”d et blessé un autre en Vieille Ville. C’est comme cela qu’il faut agir envers quiconque tente de s’attaquer à des policiers, des soldats ou des civils, si l’on est armé”.
A l’époque, Tsahi Hanegbi, jeune député de l’opposition, s’est rangé aux côtés du Premier ministre et a pris la défense du soldat: “Il faut impérativement s’abstenir de toute action ou enquête qui risqueraient de dissuader à l’avenir des citoyens de se défendre ou défendre leurs prochains”.
Il y a vingt-quatre ans, il n’y a pas eu d’Affaire Ronen Arava. Le ministre de la Défense de l’époque – Itshak Rabin ou Shimon Pérès – n’ont pas cloué le garde-frontières au pilori dès le lendemain, lui et sa famille n’ont pas eu droit à un procès honteux et humiliant relayé par des médias malveillants, et la hiérarchie de Ronen Arava ne l’a pas laissé tomber.
Shimon Riklin, faisant allusion aux propos indécents du chef d’Etat-major adjoint le jour de Yom Hashoah, conclut ainsi son post: “C’est vrai que notre société évolue de manière inquiétante, mais de manière inverse à ce que l’on nous assène régulièrement. A une époque nous étions capables de soutenir nos policiers et nos soldats et personne ne pensait un seul instant à les traîner en justice pour de tels faits”.
Photo Amir Lévy
Exemple a suivre il n`est pas trop tard liberation du soldat avec les felicitation de feu Itshak Rabin.
Mais a ce sujet on aurai une question tres interressante ` Ou etait Shimon Peres ? dans laffaire qui nous concerne et aussi toute la gauche qui on fait le contraire de leur encien chef Itshak Rabin. ?
Rabin etait intraitable sur la securite des soldats et des citoyens.
Son commentaire lorsque sont apparus les premiers lanceurs de pierres “palestiniens” :
“Cassez leur les bras”.
Et personne a l’epoque n’avait songe a evoquer un quelconque glissement vers le ” fascisme”.