Le Conseil de sécurité de l’ONU va consacrer une séance spéciale au problème qui menace apparemment la paix mondiale: la présence de localités juives en Judée et en Samarie. Il s’agit d’une séance extraodinaire convoquée à la demande de l’Autorité Palestinienne. Certes, aucune résolution contraignante n’y sera adoptée mais il s’agit d’une nouvelle tentative des terroristes de l’AP de mettre Israël au ban des nations et de préparer un débat plus officiel dans le cadre de l’ONU, encore avant le départ de Barack Obama.
Le « débat » doit durer trois heures et ne s’y exprimeront que des pays ou organisations hostiles à Israël. L’aspect le plus scandaleux réside toutefois dans le fait que des organisations israéliennes viendront témoigner contre leur propre pays, notamment B’Tselem et Shalom Akhshav.
Hagaï Elad, secrétaire-général de B’Tselem veut être encore plus royaliste que le roi et exige que le débat de vendredi aboutisse à une décision anti-israélienne contraignante. « Nous ne cesserons de lutter contre l’occupation jusqu’à ce qu’elle prenne fin », a-t-il déclaré. Et conformément à la stratégie adoptée par la gauche pour contourner la démocratie israélienne, Hagaï Elad a rajouté: « Par ailleurs, nous poursuivrons notre combat en Israël comme à l’étranger pour arriver à nos buts, et nous espérons que cela se fera en 2017, année symbolique ».
De son côté, Lara Friedman, présidente des Amis de Shalom Akhshav aux USA, se dit « très fière d’avoir été invitée à s’exprimer devant le Conseil de sécurité car c’est une occasion rêvée de montrer au monde le danger pour la paix que constituent les localités juives ».
La ministre de la Justice Ayelet Shaked a vivement dénoncé le principe de cette séance ainsi que la présence d’ONG israéliennes: « Alors que ce même Conseil de sécurité a échoué dans la défense des populations civiles de Syrie, il se ‘rattrape’ en voulant donner des leçons de morale à Israël avec de lourds relents d’antisémitisme ».
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