Les 17, 18 et 19 février, le monde des enfants va s’illuminer. La chanteuse Sarounette débarque en Israël pour une tournée qui réjouira petits et grands. Déjà forte d’un succès croissant en France, cette artiste surnommée la Chantal Goya du 21e siècle offre un style bien à elle et nous fait redécouvrir l’univers des comptines pour enfants.
Le P’tit Hebdo : Comment est née chez vous l’envie de chanter pour les enfants ?
Sarounette : Je vous avoue que ça n’était pas dans mes projets. Même si je chante depuis que je suis toute petite, je n’avais jamais envisagé d’en faire mon métier. Mon fils a été pour moi l’élément déclencheur, c’est par lui que tout a commencé. Je ne savais pas comment m’y prendre pour le motiver à faire ce que je lui demandais. Ranger ses affaires ou se brosser les dents étaient, pour lui, synonymes de contraintes. Et puis un jour, je me suis mise à improviser des petites chansons pour le faire réagir. Et là, contre toute attente, il a pris ça pour un jeu et a commencé à faire les choses par plaisir. Pour moi, ça a été merveilleux et je me suis dit que je tenais une clé. C’est à partir de là que j’ai eu envie de chanter pour tous les enfants et pas seulement pour le mien.
Lph : Comment prenez-vous le fait que l’on vous surnomme parfois »la nouvelle Chantal Goya » ?
Sarounette : C’est plutôt flatteur non ? Moi qui suis une fan absolue de Chantal Goya, on ne peut pas me faire un meilleur compliment. Sa carrière est d’une incroyable longévité et ses chansons ont marqué plusieurs générations depuis plus de 40 ans. Je me souhaite d’avoir le même parcours.
Lph : Qu’est-ce qui fait de Sarounette une chanteuse pour enfants différente ?
Sarounette : Sarounette a un univers bien à elle. Elle n’est pas seulement une chanteuse, elle est aussi l’amie des enfants. C’est une sorte de fée qui les embarque dans son monde merveilleux où les contraintes ont laissé la place au jeu. Même les parents retrouvent leur âme d’enfants. Je reçois des centaines de messages où ils me disent qu’ils connaissent mes chansons par cœur. Pendant mes spectacles, ils participent autant que les enfants. Et ça c’est magnifique !!!
Lph : Pour vous, une chanson pour enfants doit forcément être éducative ?
Sarounette : Bien sûr que non ! L’idée n’est pas d’être une donneuse de leçon. L’école joue très bien ce rôle et ça n’est pas mon objectif. En revanche, les artistes de notre enfance ont disparu pour laisser la place à des programmes où les messages sont parfois violents ou malsains. En tant que maman, je vis cela avec inquiétude. Les enfants ont besoin d’entendre des chansons qui leur transmettent les valeurs qui leur serviront toute leur vie : L’amour, le partage, l’amitié, le bien-vivre ensemble… et bien sûr la joie de vivre pour toujours voir la vie du bon côté ☺
Lph : Dans quel état d’esprit venez-vous jouer en Israël ? Vous savez qu’ici les enfants ont plutôt la réputation d’être turbulents :-)) ?
Sarounette : J’ai tellement hâte de me produire dans ces villes que je connais très bien et devant ce public qui me suit depuis le début. Les enfants sont très turbulents ? Je n’ai aucune inquiétude. J’aime tous les enfants et je les attends avec impatience, avec toute leur énergie, pour chanter et danser avec moi 😉
Sarounette en tournée en Israël
17/02, Tel-Aviv – 18/02, Jérusalem – 19/02, Netanya
Réservations : www.culturaccess.com
Propos recueillis par Guitel Ben-Ishay