Samuel Flatto-Sharon s’est éteint jeudi soir après trois mois d’hospitalisation. Il était né Samuel Scheiwitz le 18 janvier 1930 à Lodz en Pologne de Joseph et Esthera Scheiwitz. Il était âgé de 7 ans lorsque la guerre éclatait. Déguisé en fillette il avait réussi à fuir le pays avec sa famille pour Paris.
Doté d’une intelligence remarquable et d’un grand sens des affaires, il fit rapidement fortune dans des domaines les plus divers: recyclage de papier, de chiffons, de ferraille et de métaux, au point d’être surnommé « le roi des chiffonniers ». Dans une seconde étape, âgé d’à peine 21 ans, il se lançait dans l’immobilier, la papeterie, la restauration, les discothèques et les cabarets, et enfin dans le pétrole, l’exploitation forestière et les métaux précieux en Afrique. Homme de vision et de projets ambitieux, Samuel Flatto-Sharon a multiplié les investissements dans différents continents. A l’âge de 30 ans à peine, cet homme au sens inné des affaires était déjà à la tête de nombreuses sociétés.
C’est en 1973, après la Guerre de Kippour, qu’il fit son alya, entre autre à la suite de soupçons de fraude fiscale en France. Son premier grand investissement en Israël fut le rachat de la société Lévinsky qui lui permit d’acquérir le terrain de 6000m2 sur lequel est construite aujourd’hui la nouvelle gare routière. C’est lui-aussi qui fut co-créateur du Dizzengof Center à Tel-Aviv au haut duquel il établit ses bureaux jusqu’à aujourd’hui.

En 1977, il tenta sa chance en politique et fut élu à la Knesset pour une législature sous l’étiquette du parti « Développement et Paix » qui avait obtenu deux mandats, mais il siéga en fait tout seul. C’est de cette période que date sa célèbre phrase qui le caractérisera à jamais: « Veata, ma assita bichvil hamedina?? », « Et vous, qu’avez-vous fait pour l’Etat d’Israël?? »
Des Jeunesses communistes font il fit partie dans ses vingt ans, Samuel Flatto-Sharon a progressivement évolué pour devenir un fervent patriote sioniste doublé d’un débatteur inégalé. En Israël, il participait régulièrement à des émissions de télévision et fut même animateur d’une émission « Flatto-Sharon beli ‘heshbon », dans lesquelles il n’hésitait pas à inviter les personnalités les plus à gauche rien que pour les pourfendre. Ces dernières années, sur son site Jérusalem-Plus, il enregistrait quotidiennement une chronique-vidéo dans laquelle il commentait avec sa verve et sa conviction légendaires l’actualité et dénonçait tout ce qui attaquait Israël, de l’extérieur comme de l’intérieur. Shalom Akhshav, B’Tselem, les députés arabes ou Guidon Lévy du Haaretz étaient parmi ses « cibles » préférées, car il avait une sainte horreur de ceux qui salissent sur l’Etat d’Israël ou Tsahal à l’étranger. Ses interventions sur les plateaux des journaux télévisés sont des morceaux d’anthologie où l’exactitude grammaticale et la précision de la syntaxe laissaient généreusement la priorité à la conviction et l’enthousiasme, ce qui faisait d’ailleurs son charme.
Samuel Flatto-Sharon fut une personnalité haute en couleur, charismatique, avec ses faces éclairées faites de militantisme sioniste et de générosité, mais aussi avec ses faces d’ombre, notammant dans le cadre de ses affaires où il eut à plusieurs reprises maille à partir avec la justice française et israélienne.
Parmi les nombreux cadeaux qu’il aura fait, la grande Menora qui est exposée à l’aéroport Ben-Gourion ou la grande mezouza fixée à l’entrée principale du Kotel.
Samuel Flatto-Sharon, un personnage incontournable et inoubliable qui manquera au paysage médiatique israélien et francophone en particulier.
Photo Moshé Shaï / Flash 90
Shabbat Shalom Lekoulan , nous ne t ‘oublierons pas .
Un sioniste, un vrai.
Flatto-Sharon paix a son âme était surtout un escroc qui n’a jamais assumé ses responsabilités et a préféré se réfugier en Israël.
Le rapport avec l’affaire du suicide qui n’était certainement pas un de notre idole qui était Mike Brant n’avait à l’époque jamais put montrer l’apparence des faits d’escroqueries qui a été ciblé sur le chanteur en lui promettant et en lui soutirant de l’argent d’un certain riche et homme d’affaires un dénommé Samuel Flatto-Sharon sous l’aile d’un proche nommé Simon Wajntrob une somme gastronomique jamais rendu à l’artiste chanteur qui était devenu célèbre dans les années 70 où à ce triste jour du 25 Avril 1975 retrouvé mort au bas de l’immeuble de la 6 rue Erlanger dans le 16 ème arrondissement de Paris, bien triste coïncidence pour ne pas avoir eu de cette vérité sur ces 2 personnages étranges et dérangeants pour ne lui pouvoir effacer à tout jamais les seuls raisons de leurs éliminations fatale. Preuve que nous n’aurons jamais à élucider.
À toutes notre attention pour ce tragique fait divers recueillis dans un magazine auquel je constate les mêmes pensées de cette tragédie et dans le plus grand respect à la famille et à ses proches du chanteur Mike Brant.
PAIX EN SON ÂME.