L’ancien garde-frontières Ronen Arava était l’invité d’Arel Segal sur Galei Tsahal jeudi matin. Son nom et ressorti de l’anonymat après vingta-quatre ans suite au « scoop » du journaliste Shimon Riklin mardi, qui rappelait un cas similaire à l’affaire El-Or Azria. En 1992, c’est Ronen Arava qui avait achevé un terroriste à terre.
« Je suis de tout coeur avec El-Or Azaria », a-t-il dit, « car personne ne peut se rendre compte de la situation s’il ne l’a pas vécue, et la réalité ce n’est pas comme les entraînements et la théorie ». Et de rajouter: « Et si le terroriste s’était levé en actionnant une ceinture d’explosifs, tout le monde aurait dit ‘mais pourquoi le soldat n’a-t-il pas réagi??' »
Ronen Arava rappelle qu’à l’époque, des députés de gauche – entre autres Shoulamit Aloni et Yossi Sarid – avaient exigé l’ouverture d’une enquête contre lui mais que contrairement à aujourd’hui, toute la hiérarchie militaire l’avait soutenu. « Je n’ai jamais dû me mesurer seul », se rappelle-t-il. Il souvient aussi que le soutien appuyé du Premier ministre Itshak Rabin lui avait fait du bien.
Et non seulement Ronen Arava n’a pas été sanctionné mais il a été décoré et déclaré « policier de l’année »!
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